De l’utilisation scandaleuse des « forces de l’ordre »
Selon la définition même du Pacte social, l’État est le dépositaire de la violence légitime : celle qu’il est nécessaire d’employer pour neutraliser une crapule dangereuse (assassin, violeur ou auteur de brutalités indues) et, bien sûr, pour calmer des émeutiers.
Encore faut-il que les situations soient réellement périlleuses, pour éviter que les agents de la force publique ne soient lancés un peu trop vite et trop légèrement à l’assaut de simples râleurs. Encore faut-il, au contraire, que ces agents ne soient pas retenus, empêchés d’agir en dépit d’une situation d’insurrection, par des raisons de basse politique.
Or, dans la France de Grand Président Macron, l’homme qui parle beaucoup et partout, l’homme qui cause plus vite qu’il ne pense, le Lucky Luke du discours omniscient, l’on observe, de façon parallèle, un usage scandaleux de la force dans certains cas et un laxisme ahurissant autant que coûteux dans d’autres situations.
Les Gilets Jaunes ont beaucoup râlé, contesté, conspué Génial Président, ternissant une image de marque que notre Jeune et Dynamique Premier Magistrat voulait imposer à l’admiration européenne.
Certes, nos grognards autochtones l’ont fait sans finesse, ni même discernement : la désertification industrielle du pays, la scandaleuse inefficacité de l’enseignement public et – par-dessus tout – les risques monstrueux à long terme que fait courir à notre Nation l’immigration-invasion d’origine extra-européenne, sont des sujets infiniment plus importants que les impôts, les taxes et les attributions, parfois scandaleuses, de logements sociaux.
Que quelques psychopathes violents et des alcooliques dangereux se soient invités aux cortèges, on veut bien le croire. Mais chacun sait que le ministre de l’Intérieur et ses sbires favorisent des groupuscules d’agitateurs ultra-violents, auxquels une étiquette de « gauchistes » donne bonne conscience… on se demande d’ailleurs pourquoi.
Trop heureux de pouvoir compter sur leurs vandales peut-être même stipendiés, et vite relâchés si par hasard ils se font alpaguer par erreur, les grands hommes de l’Intérieur ont ordonné d’utiliser des armes vulnérantes. Et l’on a hélas assisté à la polka des éborgnés, des amputés, des contus, faute de pouvoir rejouer le Bal des pendus… mais compte tenu du mépris manifeste de Grand Président pour notre peuple, il n’est pas impossible qu’on y vienne un jour. La violence fut, à l’évidence, disproportionnée.
Il est bon de rappeler à nos pandores – les donneurs d’ordre et les robots-exécutants – que la Loi est faite pour eux comme pour tout autre citoyen. L’article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (celle du « machin » ayant pour sigle : ONU) et l’art. 9 de la Convention Européenne ont reconnu une Liberté de Conscience, soit – entre autres choses – le droit pour un militaire ou un policier de s’opposer à certains ordres, notamment ceux dont l’exécution est une flagrante violation de la Loi, comme le fait de tirer avec une arme potentiellement létale, en tout cas vulnérante, sur des individus désarmés. Il faudra s’en souvenir le jour où Grand Président et ses ministres sortiront de fonction.
De façon opposée, il faudra lui reprocher sa criminelle abstention lors des émeutes raciales de Grenoble, en ce mois de mars 2019, perpétrées après la mort de deux voyous maghrébins qui, montés sur une moto volée, ont grillé vifs lors d’une prise en chasse par des policiers auxquels ils avaient refusé d’obéir.
Alors que l’on mutile des Gilets Jaunes et qu’à leur propos tous les médias bon chic bon genre hurlent les appels au lynchage, l’on fut fort anodin, chez nos aimables informateurs, sur le saccage de quartiers entiers de Grenoble, sur les dizaines de véhicules incendiés. Et très curieusement, face aux émeutiers d’origine extra-européenne, les forces de l’ordre se sont faites petites, discrètes, anodines. La force publique macronienne était devenue faiblesse !
Résumons : d’un côté l’on mutile de l’autochtone ; de l’autre, on laisse des étrangers à notre culture et à notre continent saccager, incendier, détruire pour « venger » des voyous dont on aurait dû éviter la très indésirable présence sur notre sol national.
La conclusion s’impose d’elle-même.
Il faut d’urgence organiser un plébiscite sur l’immigration extra-européenne et sur le retour à l’envoyeur des parasites, des sociopathes violents, des djihadistes haineux.
Grand Président doit comprendre qu’il est payé pour respecter et faire respecter le Pacte social. La violence n’est légitime que si elle est proportionnée au risque encouru par l’État ou la Nation. Mais, parallèlement, l’ordre doit être rétabli en cas d’émeute véritable.
Car la notion de Démocratie implique que la loi soit appliquée à tous de façon indistincte, sans ségrégation entre les citoyens, et que l’on prenne l’avis de la Nation sur les grandes questions, celles qui engagent son avenir.
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