29 décembre 2018

La poutre dans l’œil

Par Rémi Tremblay

Dans moins d’un an, les Canadiens seront appelés à voter. Question de faire le bilan, le Premier ministre a accordé une longue entrevue à Radio Canada, pour parler des réalisations de son mandat et pour commenter les principaux sujets d’actualité. Lors de cette entrevue, celle en français, Justin Trudeau en a profité pour faire ce qu’il sait faire de mieux : faire la leçon à ses homologues. Et cette fois, c’est Emmanuel Macron que le Premier ministre canadien s’est permis de rabrouer, sur sa gestion de la crise des gilets jaunes.

Pour Trudeau, il ne suffit pas d’imposer un « prix sur la pollution et dire que c’est bon pour tout le monde et qu’il faut le manger comme on mange ses brocolis ». Et de rajouter que « ça démontre l’importance pour le gouvernement d’écouter ses citoyens. […] La réaction des gens à certaines de ses politiques doit l’amener à réfléchir. Est-ce qu’il y a un besoin de changer les choses un petit peu ? Est-ce qu’il a besoin de changer son approche avec les gens, par exemple ? C’est (sic) des questions légitimes qu’il faut se poser ».

Il ne lui reproche donc pas le fond, mais bien la forme. Mais comme Jésus le disait il y a de cela 2000 ans, « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Matt 7 h 3).

Trudeau se permet de faire la leçon, mais lui-même tente présentement d’imposer une taxe sur le carbone décriée non seulement par le peuple, mais aussi par plusieurs gouvernements provinciaux. La contestation des gilets jaunes a même traversé l’océan et plusieurs manifestations de gens arborant ces fameux dossards ont eu lieu dans les dernières semaines. Certes, on est loin de l’ampleur de la contestation dans l’Hexagone, mais les revendications et reproches formulés par les gilets jaunes envers leur gouvernement s’appliquent au Canada à la perfection. Trudeau n’a aucune raison de pavoiser.

Mieux, la veille il lançait qu’il fallait tenir à l’œil ceux qui s’opposent à l’immigration : « Il y a une minorité qui se fait de plus en plus vocale qu’il va falloir surveiller ».

On comprend donc que pour le Premier ministre canadien, ceux qui s’opposent à ses politiques migratoires constituent une minorité aux vues illégitimes.

Mais voilà, celui qui demande à Macron d’écouter son peuple considère que ceux qui veulent des réductions de l’immigration ne sont qu’une minorité illégitime. Pourtant, un sondage réalisé en novembre par la firme CROP au Québec démontrait que deux tiers des Québécois exigent une diminution des seuils migratoires. En août, 49 % des Canadiens, selon un sondage Angus-Reid demandaient une diminution des seuils, contre 31 % qui considéraient les cibles de Trudeau comme sensées. Mais pour Trudeau, ce n’est qu’une minorité qui s’oppose à l’immigration de masse. Andrew Sheer, le très modéré chef conservateur, lui a rétorqué que « c’est dangereux pour un Premier ministre de balayer les inquiétudes légitimes, les critiques légitimes avec une réponse comme ça ».

Trudeau n’a donc rien d’un démocrate. Il est d’abord et avant tout un mondialiste, préoccupé à implanter les politiques qui s’adressent à une petite clique non élue, pour leur plus grand bénéfice. L’opinion du peuple lui importe peu. Qu’une majorité s’oppose à ses vues et à ses politiques le laisse indifférent, il se considère comme un despote éclairé au-dessus de la masse des ignorants. Imbu de lui-même, convaincu du bien-fondé de ses décisions, il continue à ignorer le peuple qui malheureusement pour lui se prononcera d’ici un an sur l’avenir politique de Trudeau fils.

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