Les principes de l’Otan qui contredisent la réalité
par Gabriella Lima.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, ne cesse d’affirmer que l’Alliance « continuera d’œuvrer en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans l’ensemble de la zone euro-atlantique, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations unies ». Tels sont les objectifs annoncés lors des sommets et des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays de l’Otan. Alors qu’en réalité, ces principes ne sont pas toujours appliqués.
L’Alliance est régulièrement accusée de crimes et violations des lois et coutumes de la guerre.
Pendant le mois dernier seulement, plusieurs institutions étrangères et chefs d’État ont dénoncé des actes agressifs des États-Unis et de leurs alliés.
Ainsi, l’agence d’information syrienne SANA a rapporté le 13 juillet que l’aviation de la coalition internationale menée par Washington, avait bombardé les maisons de citoyens dans la banlieue de Boukamal à Deir Ezzor, faisant plus de 30 martyrs et des dizaines de blessés parmi les civils. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. D’ailleurs, la présence des États-Unis en Syrie est illégale depuis le début, ce que le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarifa, a de nouveau évoqué.
Les Libyens ont également accusé l’Otan d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Il s’agit notamment de l’utilisation d’obus à l’uranium appauvri lors des bombardements menés par les forces états-uniennes lors de l’intervention militaire en 2011.
Le président du Nicaragua a dénoncé à son tour l’« ingérence » des États-Unis dans les affaires du pays, plongé dans la crise. D’après Daniel Ortega, Washington continue ses tentatives pour renverser son gouvernement tandis que le président bolivien, Evo Morales, accuse l’Otan de préparer une intervention militaire au Venezuela en cherchant un soutien auprès des leaders des pays latino-américains.
Washington cherche à asseoir son influence partout, et cela ne se limite pas au Moyen-Orient ou à la région latino-américaine. Par exemple, selon le ministère des Affaires étrangères nord-coréen, la Maison Blanche n’arrête pas de déstabiliser la situation sur la péninsule coréenne, en dépit de leurs « bonnes intentions » proclamées.
Un élément moteur de l’Otan
Il faut dire que les États-Unis agissent souvent comme l’initiateur principal des opérations militaires, étant un des membres fondateurs d’un bloc militaire et son élément moteur, et ayant aussi leurs représentants qui sont devenus les leaders de la majorité des comités au siège de l’Otan. Les accusations contre l’agression nord-atlantique ne datent pas d’hier. Entre autres, on peut rappeler les bombardements horribles avec recours à l’uranium appauvri contre les Serbes en 1999. Ou des tortures et des violences sur les prisonniers en Afghanistan en 2001. Ou l’usage des bombes au phosphore blanc, interdit par l’ONU, en Irak en 2003.
Ces faits ne sont pas du tout en corrélation avec la prémisse de l’Otan qui s’engage à recourir toujours aux mécanismes démocratiques dans le cadre législatif.
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