12 septembre 2018

Sur le chemin de l’école…

Par Jean-Pierre Brun

Au cours de la dernière année scolaire, une maîtresse quelque peu inconsciente crut judicieux de faire appel à la chèvre de Monsieur Seguin pour aiguiser l’imagination de ses jeunes élèves et leur inspirer une suite à l’introduction du conte d’Alphonse Daudet. Le décor étant planté, la biquette ayant goûté aux délices trompeurs de la liberté, la nuit étant tombée, le loup s’étant fait entendre, il n’y avait plus qu’à…

Chevre

Les copies ramassées, les résultats dépassèrent les espérances les plus folles de notre infortunée professeure des écoles. (Vous noterez au passage la féminisation du terme que je me fais un devoir académique de pratiquer en m’efforçant de garder mon sérieux).

Des garçons, imprégnés de l’atmosphère interplanétaire des jeux informatiques, firent appel aux arsenaux les plus inattendus. Ils dotèrent notamment le caprin, pas le moins du monde effarouché par les appétits d’un vulgaire canidé, d’un désintégrateur de la dernière génération qui eut tôt fait d’envoyer le malfaisant, converti in extremis au végétalisme, brouter l’herbe des vertes prairies d’un au-delà intersidéral.

Des fils de militaires, beaucoup plus raisonnables, donc plus réalistes, firent opportunément appel au GIGN et au RAID, pour une exceptionnelle collaboration, couronnée bien évidemment de succès. Le loup terroriste fut abattu après l’échec d’une ultime négociation. Un porte-parole du collectif de la protection des loups du Mercantour serait-il intervenu ? Les narrateurs ne l’ont pas précisé. On ignore encore ce qu’il advint, après autopsie, de la dépouille du défunt. Les conclusions de la commission d’enquête ad hoc, chargée en la circonstance de vérifier le respect des procédures, n’ont pas encore été publiées. Une bavure est si vite arrivée, surtout s’il s’agit d’un loup enragé. Louis Pasteur pourrait en débattre longuement mais qui se souvient encore de son apport à la médecine.

Les filles beaucoup plus précoces, déjà influencées par leurs lectures préférées, imaginèrent en faveur du pécheur, toutes les rédemptions possibles, pour aboutir à un happy-end digne des Studios Marvel. Ainsi, touché par la grâce de Blanquette, le prédateur devenait un paisible chien de berger dont Monsieur Seguin n’aurait bientôt plus qu’à se féliciter de la reconversion. Cerise sur le gâteau, dans un univers déjà marqué par l’institutionnalisation du transgenre et des manipulations génétiques, le loup épousa sa proie. Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Dès lors qui oserait prétendre que l’addiction de nos chers enfants aux tablettes et aux consoles de jeux, les stérilise intellectuellement ? Des ronchons, des réactionnaires, que dis-je, des obscurantistes !

Je n’ai rien inventé. L’événement s’est produit dans une école privée de Versailles. Qui plus est, la maîtresse, aussi foldingue que son père (il faut l’être pour avoir une pareille idée), n’est autre que ma fille.

Allez, zou ! Je reste persuadé que, confortablement installés dans de profonds cumulus, à la verticale du moulin de Fontvieille, Alphonse Daudet, Joseph Roumanille et Frédéric Mistral, bien qu’étonnés, se réjouissent de la créativité de notre jeunesse et écoutent notamment, d’une « oreillette superstéréosonique », YL, Naps, Ladjoint, Beat Bounce, Sopico et autres auteurs, qui font aujourd’hui la gloire de la poésie marseillaise…

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