16 février 2020

Le retour du Parti québécois

Par Euro Libertes

C’est une bonne nouvelle pour le Parti québécois : l’humoriste Guy Nantel s’est lancé officiellement dans la course à la chefferie. Avec des candidats comme l’historien Frédéric Bastien et l’humoriste Guy Nantel, deux hommes fort intelligents et pragmatiques, mes prédictions dans le Harfang sur la mort du Parti québécois, qui s’étaient révélées justes à moyen terme si on se fie à l’échec cuisant de la dernière élection, pourraient s’avérer fausses à long terme. Le Parti québécois pourrait, avec l’un de ces deux hommes, renaître de ses cendres.

En effet, Nantel et Bastien représentent un rajeunissement du PQ, plus profond que la teinture blonde que Jean-François Lisée avait pathétiquement employée pour cacher ses cheveux gris. Depuis quelques années, le Parti québécois se colle sur les idées de Québec solidaire, croyant que miser sur la frange minoritaire de l’extrême gauche, surreprésentée dans les médias, mais extrêmement minoritaire au sein de la population, lui ouvrirait les portes du pouvoir. Le Bloc québécois avait fait le même calcul au niveau fédéral en émulant le Nouveau parti démocratique, avant de changer son fusil d’épaule et d’adopter une ligne nationaliste mollasse, mais nationaliste tout de même.

Les apparatchiks du Parti québécois agissaient comme un charlatan du Moyen-Âge qui constatant l’inefficacité de la saignée sur son patient, recommandait… plus de saignées. Le virage à gauche ne donnait aucun résultat, alors on crampait le volant encore plus à gauche.

Mais Nantel et Bastien reviennent aux fondamentaux : le Québec, ce n’est pas une administration, c’est avant tout un peuple. Et ce peuple a une identité. L’indépendance du Québec ne doit pas se faire en sacrifiant le peuple québécois. Le but n’est pas de libérer les fonctionnaires québécois de la tutelle d’Ottawa, mais de s’assurer que le peuple québécois peut continuer d’exister. Voilà le fondement du souverainisme.

Contrairement aux vieux péquistes, ils n’ont pas peur de parler d’identité et ne croient pas que l’immigration soit une vache sacrée qu’on ne peut aborder. L’immigration est un enjeu important et pas seulement au niveau économique. Il faut en parler et le peuple a droit à son opinion sur la question.

Une telle approche permettrait au PQ de renaître de ses cendres, ce qui pour la cause souverainiste est plutôt une bonne nouvelle. Mais, il faut aussi rester pragmatique : un Parti québécois fort pourrait s’avérer une bonne nouvelle pour les immigrationnistes acharnés du Parti libéral. Avec la division du vote québécois entre la Coalition avenir Québec de François Legault et un Parti québécois décomplexé, le gagnant pourrait être le Parti libéral qui profiterait de cette lutte à trois. D’autant plus que, chaque année, des dizaines de milliers de nouveaux électeurs libéraux débarquent par avion des quatre coins du monde. Pierre-Karl Péladeau nous avait mis en garde, mais Legault ne semble pas avoir pris cet avertissement au sérieux comme le démontre sa politique d’immigration calquée sur celle de ses prédécesseurs.

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