Norbert Hofer, candidat de la formation populiste FPĂ, a ratĂ© de trĂšs peu la prĂ©sidence de lâAutriche. EuroLibertĂ©s, conformĂ©ment Ă sa vocation, souhaite faire connaitre les rĂ©actions de journalistes, dâessayistes et dâhommes politiques sur les rĂ©percussions de ce rĂ©sultat extrĂȘmement significatif au sein dâun pays de lâUnion europĂ©enne.
Autriche : la mélodie du bonheur
Ainsi soit-il. Norbert Hofer a perdu dâun cheveu les Ă©lections, mais son ascension fulgurante fait voler en en Ă©clat, la vieille coalition du Parti populaire autrichien (ĂVP), conservateur, et du parti social-dĂ©mocrate autrichien (SPĂ).
Entre lâillusion et la guerre, les Autrichiens ont choisi lâillusion et ils auront la guerre. Illusion de compter sur les niaiseries Ă©cologistes pour trouver des compromis avec le Grand Turc sur la pression  des rĂ©fugiĂ©s. Il y a du Staline chez Erdogan qui tire les marrons du feu et regarde goguenard les avances  alambiquĂ©es dâune Europe dont il fait monter les enchĂšres. Illusion de croire ces populations en majoritĂ© musulmanes, capables dâun islam soudain tolĂ©rant : Il nây a pas un seul pays au monde oĂč cette religion coexiste pacifiquement. Illusion dâattendre une quelconque reconnaissance  de populations qui cachent leurs femmes, et dont la principale activitĂ© est de prier et de se tirer dessus.
Lâaffrontement arrivera donc, dâautant plus violent que pendant ce temps compassionnel des illusions multiculturelles, lâislam aura gagnĂ© du terrain en surfant sur  nos Ă©tats dâĂąme.
Avec Hofer, câest Le  Parti de la libertĂ© d’Autriche (FPĂ), mouvement nationaliste et souverainiste qui arrive sur la scĂšne politique. La comparaison, rĂ©guliĂšrement entretenue, entre la montĂ©e du nazisme et celle du FPĂ tourne court, car contrairement Ă lâAllemagne de 1936, lâAutriche est un des pays les plus riches dâEurope : PIB par habitant, 33 000 euros, juste aprĂšs le Luxembourg et les pays scandinaves et un  chĂŽmage sous les 5 %. Cette situation idyllique nâengendre aucune culpabilitĂ© chez les Autrichiens contrairement aux Allemands toujours dans lâexpiation du nazisme. ConsĂ©quence : les Autrichiens, qui ont Ă©tĂ© agressĂ©s par les musulmans pendant 200 ans (Le siĂšge de Vienne par les Turcs en 1683 est ancrĂ© dans lâinconscient collectif) regardent  avec perplexitĂ© lâempathie dâAngela Merkel qui leur ouvre les vannes. En faisant barrage Ă Hofer, câest la diaspora autrichienne qui redonne de lâair aux migrants. Alors restons optimiste : nul ne doute que les Ă©cologistes sachent convaincre les nouveaux arrivants dâabandonner le niquab pour les culottes de cuir, le yodel et lâedelweiss.