11 janvier 2018

Un journaliste catalan expulsé d’un meeting indépendantiste

Par Euro Libertes

par Jordi Vives.

Ce mardi soir, le rédacteur en chef de Lengadoc Info, Jordi Vives, catalan de souche, a été expulsé manu-militari, après avoir été menacé de mort, d’un meeting indépendantiste catalan qui avait lieu à Montpellier. Il raconte.

Ce mardi soir, je suis allé assister au meeting indépendantiste catalan qui se déroulait à la salle Guillaume Nogaret à Montpellier. Organisé par le Comité pour la Liberté, la Démocratie et la Solidarité avec la Catalogne (CDR Montpellier), ce meeting avait pour volonté affichée d’informer la population française sur la situation en Catalogne.

En tant que journaliste, et qui plus est catalan de souche, né à Perpignan et issu d’une famille barcelonaise, je suis depuis plusieurs années la situation en Catalogne et le combat mené par les indépendantistes au Sud des Pyrénées et des régionalistes en Catalogne Nord. J’ai, par exemple, couvert les manifestations« Oui au Pays Catalan » à Perpignan en 2016. J’ai également couvert à Barcelone la consultation citoyenne de 2014 et j’étais bien évidemment présent le 1er octobre dernier à Barcelone lors du référendum. A chaque fois cela s’est toujours très bien passé et j’ai pu rencontrer et interviewer des acteurs issus de différentes tendances politiques. Il me semblait donc tout à fait normal d’assister ce mardi soir à ce meeting indépendantiste à Montpellier.

Seulement voilà, Montpellier n’est pas la Catalogne…

Alors que j’étais présent dans la salle depuis une heure et demie et que le président de la Generalitat de Catalunya, Carles Puigdemont, s’exprimait, en visioconférence, depuis Bruxelles, une petite poignée de militants antifas ont fait irruption dans la salle et ont exigé que je sois expulsé du meeting. Après un quart d’heure de tractations entre les organisateurs et les antifas, les premiers ont cédé aux seconds dont le leader n’est autre que Jules Panetier, un immigré espagnol qui a déjà fait plusieurs passages à la prison de Villeneuve-les-Maguelone ces dernières années.

Jules Panetier lors d’une manifestation devant le consulat d’Espagne à Montpellier (Crédit : Lengadoc Info).

Jules Panetier lors d’une manifestation devant le consulat d’Espagne à Montpellier (Crédit : Lengadoc Info).

C’est donc Francis Viguié, cadre d’Ensemble Hérault (micro-parti membre du Front de Gauche) et appartenant visiblement à l’organisation du meeting, qui prit la parole à la fin de l’intervention de Carles Puigdemont pour demander au service d’ordre de m’expulser de la salle car ce meeting était uniquement pour les « républicains ». Si « l’évacuation » s’est déroulée sans aucune violence, j’ai été, en revanche, la cible d’insultes et de menaces, dont des menaces de mort. J’ai donc décidé de porter plainte ce jeudi au commissariat de Montpellier.

Dans cette affaire, l’attitude des organisateurs a été déplorable. Après avoir passé leur soirée à invoquer la liberté et la démocratie, ils ont démontré en l’espace de quelques secondes qu’ils ne valaient, en réalité, guère mieux qu’un Mariano Rajoy. La Catalogne qu’ils prétendent défendre n’est qu’un prétexte pour ces « républicains » qui tantôt arborent l’Estellada tantôt le drapeau de la République Espagnole. Allez faire votre république socialiste ailleurs et laissez la Catalogne aux Catalans !

Visca Catalunya lliure et mort aux cons !

Article paru sur le site Lengadoc Info.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :