La haineâŠde la dĂ©mocratie directe et du RĂ©fĂ©rendum : tout est bon, mĂȘme Hitler est convoquĂ© par un politologue « expert » et abonnĂ© des mĂ©dias suisses romands.
Nombre de gouvernements europĂ©ens ont peur de leur peuple et des succĂšs Ă©lectoraux de plus en plus massifs des partis politiques dits populistes, schĂ©matiquement et faussement qualifiĂ©s dâextrĂȘme droite. Quand les capacitĂ©s dâanalyse des « experts » sont dĂ©solantes de pauvretĂ© et touchent le fond, certains pensent encore que le qualificatif dâextrĂȘme droite suffit Ă expliquer les rĂ©alitĂ©s politiques nouvelles actuelles.
Or câest en premier lieu » lâeuroscepticisme », en fait le rejet dâune UE incompĂ©tence, coupĂ©e des peuples et maintenant autoritaire, voire prĂ©-totalitaire, le refus dĂ©terminĂ© des invasions de migrants clandestins, illĂ©gaux, criminels, terroristes, lâanti-islam et la nĂ©gation des identitĂ©s nationales et culturelles, des attachements patriotiques notamment, qui expliquent en grande partie ces succĂšs des partis dits populistes, en fait populaires, succĂšs inquiĂ©tants pour les Ă©lites.
En rĂ©alitĂ© ces partis qui traduisent les vraies prĂ©occupations de trĂšs larges populations reflĂštent simplement des rĂ©alitĂ©s dâune extrĂȘme gravitĂ© dont souffrent trĂšs durement en premier lieu les couches dĂ©jĂ les plus dĂ©favorisĂ©es de la population. Et ce nâest quâun dĂ©butâŠ
Les zĂ©lites « hors sol », ne le voient pas vraiment ; certaines en profitent mĂȘme en en faisant la raison de leur prĂ©sence en politique.
Passons sur le fait que le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres, bien sĂ»r socialiste, ces socialistes qui mettent par terre la France, ose se dire « assez inquiet » Ă propos de lâĂ©lection prĂ©sidentielle autrichienne de ce dimanche, Ă©lection qui pourrait en effet donner vainqueur le candidat du Parti de la libertĂ© (FPĂ), parti prĂ©sentĂ© bien sĂ»r, encore et toujours, comme dâextrĂȘme droite !
Mais voilĂ quâun politologue de gauche et abonnĂ© des mĂ©dias romands, P. Sciarini, fait particuliĂšrement fort en appelant Hitler au secours pour montrer la dangerositĂ© du rĂ©fĂ©rendum : « Lâinstrument du rĂ©fĂ©rendum reste en revanche une question tabou en Allemagne », sachant quâHitler avait utilisĂ© cet outil en 1934 pour fusionner les fonctions de Chancelier du Reich avec celle dePrĂ©sident du Reich afin de renforcer son pouvoir.
DĂ©cidĂ©ment, non seulement lâUE et nombre de politiques tremblent face aux volontĂ©s populaires, mais certains chercheurs « spĂ©cialisĂ©s », selon les mĂ©dias, en fait incapables dâanalyses approfondies et complexes, sont encore plus angoissĂ©s et convoquent maintenant mĂȘme Hitler pour tenter de discrĂ©diter le rĂ©fĂ©rendum et, par consĂ©quent la dĂ©mocratie directe, tant enviĂ©e par tous les vrais dĂ©mocrates dâEurope.
Quand le peuple vote mal, il faut le changer, câest connu⊠ou le nier, le bĂąillonner ou, mieux, faire comme lâUE : chercher Ă interdire carrĂ©ment le RĂ©fĂ©rendum.
Tu votes mal, pas comme nous voulons, et bien tu ne voteras plus du tout !
Vive la dĂ©mocratie et les droits de lâhomme chantĂ©s quotidiennement par lâUE !
Et quand les chercheurs eux-mĂȘmes tremblent de peur face aux rĂ©alitĂ©s politiques nouvelles, au lieu de tenter de les analyser vraiment.
Avant de changer de métier ? Et devenir des militants politiques comme nombre de journalistes ?
Source : Les observateurs.ch.