22 septembre 2019

Entretien avec Steffen Kotré porte-parole de l’Afd

Par Lionel Baland

Steffen Kotré est député fédéral allemand et porte-parole du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) au sein de la Chambre des députés en matière énergétique. Lionel Baland l’a interrogé pour Eurolibertés.

Quelle est la position de l’AfD par rapport au réchauffement climatique qui serait lié à l’activité humaine ?

Les preuves du fait que le réchauffement climatique serait dû à l’activité humaine sont inexistantes. Ceux qui prétendent qu’un lien est établi entre les deux sont ceux qui refusent que les personnes ayant des idées inverses aient le droit de s’exprimer. L’AfD désire mettre fin à toutes les inepties climatiques.

Peut-on estimer le coût, pour les citoyens, des mesures énergétiques prises par le gouvernement allemand, dirigé par Angela Merkel et regroupant les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD, à la question climatique ?

Non, les coûts de la politique en cours, qui endommagent l’industrie allemande (diesel, énergie nucléaire, charbon), sont si élevés qu’ils ne peuvent pas être chiffrés.

Le Parti écologiste Die Grünen a-t-il influencé, par ses idées, la ligne du gouvernement allemand en la matière ? Si oui, pourquoi les partis du système ont-ils repris les idées des écologistes dans ce domaine ?

Angela Merkel désire transformer l’Allemagne en zone de peuplement (Citation de février 2017 : « Tous ceux qui vivent ici appartiennent au peuple allemand ». Citation de mars 2018 : « L’Allemagne, c’est nous tous »). Merkel et les écologistes ne sont donc pas différents.

Vous étiez autrefois membre du Parti libéral FDP. Pourquoi avez-vous quitté celui-ci et rejoint les patriotes de l’AfD ? Le FDP a-t-il évolué idéologiquement à la suite de l’ouverture des frontières en 2015 par Angela Merkel et la montée en puissance de l’AfD qui en a découlé ?

J’étais au FDP, afin de l’orienter dans le même sens que celui du Parti libéral autrichien FPÖ [NDLR : ayant pris un tournant patriotique, à partir de 1986, sous la conduite de Jörg Haider]. Mais en Allemagne, le FDP n’a pas perçu l’esprit du temps. Je n’ai jamais changé d’idées politiques, mais les partis ont modifié leurs lignes idéologiques, avant tout l’ancien Parti conservateur CDU [NDLR : le parti d’Angela Merkel].

Vous êtes actif politiquement au Brandebourg, un État de l’est de l’Allemagne qui a connu autrefois le communisme. Les électeurs du parti post-communiste die Linke ont-ils la nostalgie de ce système au sein duquel les frontières étaient fermées, la sécurité assurée et la présence de migrants faible ou sont-ils favorables à l’accueil de migrants comme semble le prôner ce parti ?

Non, Die Linke veut laisser tomber l’Allemagne. Quelques nostalgiques de l’époque communiste existent, mais, globalement, cette formation politique est un parti de suppression de l’État national et des frontières, comme de l’afflux d’étrangers via l’immigration.

Vous êtes aussi le président de l’AfD de la circonscription de Dahme-Spreewald, qui compte parmi ses habitants des locuteurs de langue slave, les Sorabes. Quelle est la position de votre parti par rapport à cette minorité ethnolinguistique ?

Le caractère national figure chez nous, à l’AfD, en première place. Chez les Sorabes/Wendes, il y a beaucoup de propagande à propos de la « diversité ». Au sein de la circonscription de Dahme-Spreewald, un représentant naturel des Sorabes n’a pas pu être trouvé afin d’exercer la fonction de commissaire de circonscription. Un non-Sorabe a dû, en conséquence, occuper ce poste. Le chef-lieu de la circonscription, Lübben, n’a jamais été une zone au sein de laquelle les Sorabes se sont implantés, mais c’est déclaré tel, pour des raisons touristiques, comme le permet la Constitution du Brandebourg. Cela montre comment les anciens partis méprisent de manière arbitraire les identités.

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