4 août 2018

Des vestiges aux oubliettes

Par Aristide Leucate

En 2005, une équipe d’archéologues faisait une découverte majeure près des berges du Saint-Laurent dans le secteur de la rivière Cap-Rouge dans la banlieue ouest de Québec.

Ces chercheurs venaient de découvrir les vestiges de la colonie installée par Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval à partir de 1541, bref le berceau de l’Amérique française. Rappelons que la ville de Québec ne fut fondée par Samuel de Champlain qu’en 1608, soit près de 70 ans après l’instauration du camp de Cartier et Roberval, qui ne dura quant à lui que deux ans.

Dans les années qui suivirent cette découverte, le gouvernement organisa des fouilles qui permirent d’extraire plus de 6 000 artefacts, dont des « aliments de luxe », des poteries amérindiennes prouvant le développement d’échanges entre les deux peuples et du matériel pour la prospection minière, élément indiquant que la recherche de minéraux a joué un rôle dans l’aventure coloniale.

Les investissements gouvernementaux prirent fin en 2008 et des protections temporaires furent installées pour préserver le site et les artefacts restant des intempéries et des animaux.

Seulement, ces protections étaient conçues pour durer cinq ans et aujourd’hui le site se détériore rapidement et le gouvernement ne semble pas intéressé à relancer les fouilles ou même à protéger le site de façon durable.

C’est la raison pour laquelle l’archéologue Richard Fiset et plusieurs de ses collègues ont lancé un cri d’alarme, demandant au gouvernement de s’intéresser au site de Cartier-Roberval et de relancer les fouilles.

Selon les archéologues, plus de 80 % des artefacts seraient encore enfouis sous le sol et le site, à l’abandon, se détériore et se voit infesté de rongeurs. À moins que quelque chose ne soit fait dans les prochaines années, les secrets que contient ce joyau historique seront à jamais perdus.

Malheureusement, le Parti libéral de Philippe Couillard ne semble pas intéressé par ce projet et se borne à répéter que pour le moment, aucune décision n’a été prise. Le Québec n’est certes pas en période d’austérité, depuis quelques mois le gouvernement ne cesse de distribuer des chèques, pensant d’abord et avant tout à sa réélection à l’automne prochain.

Ainsi, depuis le début de l’année, Couillard et ses ministres ne cessent d’annoncer l’octroi de subventions ainsi que des nouveaux fonds pour différents projets dont le seul objectif est de séduire des tranches ciblées de l’électorat. À la vision globale qu’exige la gouvernance, le Parti libéral a préféré un clientélisme, financé par les contribuables québécois.

Avec une telle approche on comprend mieux pourquoi le gouvernement n’a pas hésité dans les dernières semaines à annoncer un financement de plusieurs millions de dollars pour « attirer et retenir » les immigrants dans plusieurs régions, ainsi que des fonds pour des organisations ethniques communautaristes.

Pour les seuls mois de mai, juin et juillet, dans le but de favoriser la rétention des immigrants en « région », le gouvernement a dépensé plus de 8,9 millions de dollars, ce qui est bien davantage que les 7,7 millions qui avaient permis les fouilles de 2005 à 2008.

On voit bien que le patrimoine historique du Canada français représente fort peu d’intérêt pour le gouvernement qui fait du multiculturalisme sauvage l’alpha et l’oméga de sa politique.

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