20 janvier 2018

Sanctions contre la Pologne

Par Euro Libertes
par Olivier Bault
La Bulgarie a pris le 1er janvier la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, c’est donc elle qui doit gérer la « patate chaude » de la procédure de sanction contre la Pologne au titre de l’article 7 du Traité sur l’UE. Une patate chaude qui lui a été refilée par la Commission européenne dont le président Jean-Claude Juncker a affirmé toutefois, à l’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, qu’elle n’était pas en guerre contre Varsovie. La première discussion (sans vote) sur cette histoire de procédure de sanction devra se dérouler au prochain sommet informel du Conseil européen, en février.

Lors d’une conférence de presse jeudi, le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a toutefois exprimé son espoir que l’affaire serait abandonnée avant d’en arriver à un vote, car « ce serait un précédent très dangereux ». « Nous devrions trouver une solution avant d’en arriver là », a-t-il ajouté. « Je ne peux pas dire que nos amis polonais ne respectent pas l’Etat de droit », a expliqué Borissov, « c’est toujours difficile à établir. Quand on veut attaquer quelqu’un, on utilise toujours l’argument de l’Etat de droit. »

Après la Bulgarie, ce sera au tour de l’Autriche de prendre la présidence tournante du Conseil de l’UE, le 1er juin prochain, et c’est sans doute aussi une bonne nouvelle pour la Pologne et une mauvaise nouvelle pour les commissaires européens, qui cherchent à étendre les compétences de l’UE en créant un précédent avec la Pologne.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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