19 juillet 2018

L’Europe de Macron

Par Richard Dessens

 

La bousculade des évènements qui se déroulent en Europe depuis quelques mois met en relief la position d’Emmanuel Macron, selon d’ailleurs ses ambitions avouées : être le leader incontestable de l’Europe de Bruxelles.

Emmanuel Macron au Parlement européen.

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Europe à modifier d’après lui, dans le sens de son renforcement politique, économique et financier. Plus d’Europe encore pour faire triompher l’idéologie de la synarchie et étouffer les volontés des peuples sous prétexte de leur « protection ».

Certains affirment que le « progrès n’est que le développement des erreurs humaines ». Emmanuel Macron est véritablement un homme de progrès pour l’Europe. S’entêter dans un dispositif qui est une réussite de théoriciens, mais désavoué par ses prétendus bénéficiaires affichés, n’est ce pas s’acharner dans des erreurs politiques qui ne sont en réalité que des faveurs pour les financiers de tous ordres ?

Mais au-delà du constat, on entend çà et là affirmer la dimension européenne du leadership macronien. Leadership de quoi ? De qui ? Un leader suppose qu’il y a des deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes dans une action… en marche.

Mme Merkel est en voie d’extinction, contestée sur sa gauche et surtout sur sa droite, délégitimée enfin. La Grande-Bretagne n’est déjà plus dans l’Europe et n’a plus (si tant est qu’elle n’en ait jamais eu) voix au chapitre. L’Espagne du socialiste Pedro Sanchez arrivé au pouvoir par un tour de passe-passe semble se glisser dans les pas de Macron dont il est l’unique soutien apparent, pour combien de temps et… bien fragile !

Quasiment tout le reste de l’Europe est, peu ou prou, opposé à Macron. Ce qui ne l’empêche pas de parader, le menton haut, dans les capitales du monde qui compte, en VRP des « valeurs » européennes. Résultat, il frise le ridicule devant un vieux roublard comme Trump qui, derrière sourires et main dans le dos, fait exactement ce qu’il veut.

Il insulte la moitié des dirigeants des pays d’Europe pour déboucher sur des déclarations vagues aux principes flous et stériles qu’il habille de « principes sauvegardés » dont les fondements sont par ailleurs contestés !

L’incohérence et la méthode Coué sont devenues les principales vertus de l’Europe de Bruxelles, portées par M. Macron.

Son leadership ne fait que camoufler une profonde solitude. M. Macron est seul face à un sursaut européen qui monte en puissance pour le désavouer ou l’enfermer dans un isolement qu’il voudrait « superbe ». Seul contre tous, voilà un objectif qui doit bien convenir à ses méthodes entrepreneuriales de capitaine d’industrie qu’il croit être.

Mais élites autoproclamées et grands médias français, allemands ou espagnols soutiennent toujours farouchement sa vision européiste, ce qui peut lui donner encore un sentiment de puissance.

« Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? ». « Jusqu’à quand Macron abuseras-tu de notre patience ? » pourrait lui répondre l’Europe des peuples, selon la célèbre invective de Cicéron.

Mais la France exaspère souvent, tant elle aime à se distinguer et à se singulariser, toujours à la pointe des innovations et de l’intelligence politiques.

Ce progrès, qui n’est toujours que le développement des erreurs humaines, symbolise parfaitement la situation actuelle de l’Europe désertée par de plus en plus de peuples. Sauf de la France qui, plutôt eurosceptique pour le moins elle aussi, vote massivement pour Emmanuel Macron, le champion toutes catégories d’une Europe supranationale, anti-identitaire et mondialisée. M. Macron est parfaitement dans son droit et sa légitimité pour porter haut et fort son européisme sectaire. C’est la démocratie qui a parlé.

Mais cette exception française enveloppée dans l’isolement de M. Macron a aussi ses limites. Comme l’intelligence dont on meurt parfois lorsqu’elle se veut supérieure à la survie des peuples.

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