3 juillet 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Après cinq ans d’absence sur fond d’annexion de la Crimée, la Russie a fait hier son grand retour à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). En milieu de matinée, les dix-huit membres de la délégation russe ont pris place dans l’hémicycle du Palais de l’Europe à Strasbourg.

Aussitôt le chef de la délégation ukrainienne, Volodymyr Ariev, a quitté l’hémicycle soulignant que des parlementaires russes présents à Strasbourg étaient sur « la liste noire de l’Union européenne ». Quatre feraient l’objet de sanctions de la part de l’Union européenne.

Volodymyr Ariev,

Volodymyr Ariev,

Amélie de Montchalin, secrétaire d’État aux affaires européennes, qui pilote le dossier pour la France, laquelle occupe la présidence tournante de l’institution explique : « Nous ne sommes pas le Conseil de sécurité de l’ONU, ce n’est pas à nous de résoudre le conflit en Ukraine. Il ne faut pas voir dans ce qui se passe au Conseil de l’Europe le signal d’une quelconque inflexion française ou allemande vis-à-vis de la Russie. »

Les dirigeants des 28 se sont mis d’accord pour reconduire pendant six mois les sanctions économiques imposées à la Russie en raison de l’absence de progrès dans l’application des accords visant à faire cesser les combats dans l’est de l’Ukraine.

La quasi-totalité des entreprises françaises ont arrêté leurs activités commerciales avec l’Iran. En fait, les groupes européens ne croient pas à l’application du nouveau mécanisme Instrument in support of trade exchanges (Instex) de la Commission de Bruxelles, destiné à éviter les transactions monétaires en dollars pour échapper à d’éventuelles représailles américaines.

Autre aspect du problème : hors mines et hydrocarbures, sous sanctions, l’Iran n’a pas suffisamment de matières premières à exporter vers l’Europe pour compenser les ventes européennes de produits agroalimentaires, pharmaceutiques et de services. Encore un fiasco européen par manque de volonté politique.

Allemagne. Ils ne sont encore qu’une poignée à le dire ouvertement. La pression de l’AfD sur la droite de l’échiquier politique allemand conduit lentement des élus de la CDU à revoir leur doctrine politique, quel que soit l’avis d’Angela Merkel ou de la direction du parti.

À quelques semaines d’élections régionales qui devraient permettre à l’Alternative für Deutschland de faire jeu égal avec les chrétiens-démocrates dans l’est du pays, l’hypothèse n’est plus taboue. Si ce n’est pour maintenant, au moins pour l’avenir.

Le parti de la droite conservatrice, CDU, dirigé jusqu’à fin 2018 par la chancelière Angela Merkel, a adopté une résolution excluant toute alliance ou rapprochement avec l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). Plusieurs de ses membres ont ces derniers jours évoqué un éventuel rapprochement avec ce parti, qui a fait son entrée au Bundestag en 2017.

Angleterre. C’est une scène de ménage qui a tout changé. Sa dispute avec sa compagne de trente et un ans, Carrie Symonds, puis la « une » de tous les médias sur le sujet tout au long du week-end, a contraint l’ex-maire de Londres, Boris Johnson, à sortir de sa réserve. Il est en effet en duel avec Jeremy Hunt pour la succession de Theresa May au 10 Downing Street. Le successeur sera connu le 23 juillet prochain.

Danemark. La maison royale l’a annoncé : la sociale-démocrate Mette Frederiksen a été appelée à former un nouveau gouvernement, devenant à 41 ans la plus jeune Première ministre de l’histoire du Danemark. Sur l’immigration, le Danemark va de nouveau accueillir des réfugiés à l’aide d’un système de quotas, au nom d’un accueil humain.

Espagne. Selon la presse espagnole, Manuel Valls aurait rencontré des responsables du PS espagnol qui auraient évoqué pour lui le poste de ministre des Affaires étrangères. Les bras nous en tombent.

République tchèque. 250 000 personnes, selon les organisateurs et les médias, ont appelé à Prague à la démission du Premier ministre Andrej Babis soupçonné de fraude aux subventions européennes, lors d’un rassemblement qui est sans doute le plus important dans ce pays depuis la chute du communisme en 1989.

Russie. Dans le sillage de la décision de l’Union européenne quelques jours plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a prolongé jusqu’à fin 2020 l’embargo sur les produits alimentaires occidentaux des pays qui sanctionnent la Russie pour l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, en mars 2014.

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