14 février 2018

Brèves d’Europe (05)

Par Patrick Parment

Union européenne. La bagarre pour la succession de Jean-Claude Juncker, patron des commissaires européens, est grande ouverte, après la claque que la France, l’Allemagne et quelques autres ont infligée à la droite et à la gauche traditionnelles. Une liste de pressentis commence à circuler avec Michel Barnier, le tenace négociateur du Brexit, ou Margrethe Vestager, la commissaire danoise qui fait trembler les géants de l’Internet.

La partie serrée qui s’est engagée à Strasbourg le mercredi 7 février ne porte pas sur les candidats, mais sur la règle du jeu : l’UE n’a pas de recette claire pour choisir son chef le plus influent et le plus exposé, le président de la Commission.

Pierre Moscovici, le commissaire chargé de l’Économie, a annoncé, sans bouder son plaisir, la révision à la hausse du taux de croissance de la zone euro, à 2,4 % en 2017 et à 2,3 % en 2018.

Margrethe Vestager, la commissaire danoise.

Margrethe Vestager, la commissaire danoise.

Allemagne. C’est pour le moins surprenant, mais l’Allemagne a décidé de verser des indemnités aux juifs originaires d’Algérie victimes de mesures antisémites de la part du gouvernement de Vichy.

Les juifs vivant en Algérie de 1940 à 1942 seront éligibles à une indemnité de 2 556,46 euros indique la Conférence on Jewish Material Claims Against Germany, une entreprise composée de différentes associations juives dont le but est de réclamer des dommages et intérêts. Et principalement aux Allemands (voir à ce sujet le livre d’Anne Kling, Menteurs et affabulateurs de la Shoah, Ed. Mithra, 2013).

Le syndicat IG Metall qui revendique 3,9 millions de salariés a une fois de plus fait plier le patronat qui vient d’accepter une hausse des salaires de 4,3 % des métallos et surtout la possibilité, à partir de 2019, de travailler 28 heures par semaine pendant deux ans.

La chancelière allemande a payé le prix fort pour pouvoir se lancer dans un quatrième mandat : le SPD a non seulement pu conserver ses gros portefeuilles des Affaires étrangères et du Travail, mais Angela Merkel lui a également cédé celui des Finances.

La nouvelle alliance de gouvernement est résolument plus sociale, plus ambitieuse pour l’Europe, mais aussi plus restrictive sur la question des réfugiés. Ce projet de coalition est une bonne nouvelle pour Emmanuel Macron et ses projets d’intégration européenne.

Angleterre. Les conseillers de Theresa May seraient en train d’examiner comment Londres pourrait signer, pour l’après Brexit, un accord d’union douanière avec Bruxelles… tout en sortant de l’actuelle configuration.

Espagne. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a appelé dimanche les indépendantistes catalans à désigner un candidat qui respecte la loi pour présider leur région en remplacement de Carles Puigdemont, Prévue pour le 30 janvier, la séance d’investiture du président par le Parlement catalan a été reportée sine die.

Italie. Luca Traini, un géomètre de 28 ans, a blessé six Africains, cinq hommes et une femme, rencontrés au hasard de sa folle course en voiture à bord de sa Fiat 147 dans les rues de Macerata, ville tranquille de 43 000 habitants en bordure de l’Adriatique, dans la région des Marches.

De jeunes militants de la Ligue ont brûlé en effigie la présidente de la Chambre des députés Laura Boldrini, ardente défenseuse des droits de l’homme et originaire de Macerata, ou encore publient des photomontages d’elle, égorgée ou décapitée. Matteo Salvini, le leader de la Ligue (ex-Ligue du Nord) fait monter les enchères à un mois des élections générales.

Silvio Berlusconi, 81 ans, reprend du poil de la bête. Son parti, Forza Italia – allié à la Ligue du Nord et aux nationalistes de Fratelli d’Italia – arrive en tête des sondages avec près de 35 % des voix aux élections législatives qui auront lieu dans un mois.

Candidat de la Ligue du Nord à la présidence de la Lombardie aux élections du 4 mars prochain, Attilio Fontana n’en finit plus de grimper dans les sondages depuis son « dérapage » sur Radio Padania, mi-janvier.

Il avait estimé que « nous devons décider si notre ethnie, notre race blanche, notre société doivent continuer à exister ou doivent disparaître » ; il n’a pas été lâché par ses alliés (Forza Italia, centre droit et Fratelli d’Italia, nationalistes) malgré les cris d’orfraie de la gauche et des ligues de vertu.

Grèce. Grandes manifestations populaires. Une majorité de Grecs (75 %) refuse que sa voisine, l’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM), s’approprie l’appellation « Macédoine ». Cette région étant une référence au royaume d’Alexandre le Grand, donc consubstantielle de la Grèce.

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