L’Occident et le reste du monde : les épidémies meurtrières
L’histoire de l’Europe fut et reste une suite d’invasions en provenance des autres continents. Mais ce fut aussi une histoire d’épidémies parfois très meurtrières en provenance « d’ailleurs » et cela reste le cas de nos jours.
Les exemples d’épidémies de maladies bactériennes, prenant l’allure d’un cataclysme pour notre continent, sont connus depuis l’Antiquité.
La peste (Yersinia pestis Orientalis et Occidentalis) a ravagé les contrées méditerranéennes du 8e au 6e siècles avant J.-C., apportée de Perse, provenant d’Asie centrale (la dénomination de Y. pestis Occidentalis ne doit nullement faire croire à une origine « occidentale » de la première pandémie répertoriée !). La Grande Peste du milieu du XIVe siècle fut importée en Italie et en France par des navires provenant des rives de la Mer Noire, mais l’épidémie avait suivi la Route de la Soie. La 3e pandémie, commencée à la fin du XIXe siècle est venue à la fois d’Inde et de Hong Kong… il n’y a guère elle sévissait encore dans les zones rurales des USA.
Déjà les mécanismes étaient identiques à ce que l’on notera par la suite durant de très nombreuses épidémies meurtrières : une origine asiatique et une transmission par le négoce intercontinental. La cause première était un contact trop étroit entre les Asiatiques et des animaux, en l’occurrence des rongeurs et leurs puces. Il est évident qu’une très grande concentration d’humains favorise la propagation et la virulence des germes.
Le choléra (Vibrio cholerae et Vibrio el-Tor) est endémique depuis des millénaires en Asie et au Moyen-Orient. Depuis 1817, on en a connu 8 pandémies, la dernière ayant débuté en 1993 sur les rivages du Golfe du Bengale.
La syphilis (Treponema pallidum) fut importée petitement durant l’Empire romain en provenance d’Afrique (commerce et trafic d’esclaves), mais prit l’allure d’une pandémie, en provenance d’Amérique centrale et du Sud, au XVe siècle. Et les ports furent comme toujours les foyers initiaux en Europe.
Tous les continents ont connu très tôt la tuberculose (Mycobacterium de divers types et pas seulement le Bacille de Koch : celui des bovins tue aussi). Mais l’épidémie constatée en Europe occidentale à compter de 1990 fut importée d’Afrique noire et maghrébine par l’immigration de masse… peu de temps avant que nos crétins « d’experts » trouvent bon de dénigrer le vaccin BCG, l’un des rares vaccins stimulant l’immunité cellulaire, certes d’efficacité inconstante – mais sur Terre, il n’y a que la mort qui ait une « efficacité totale » ! -, qui avait eu le mérite de faire quasiment disparaître, dans la population vaccinée, les formes dramatiques de tuberculose encéphalique (la « méningite tuberculeuse » qui était une méningo-encéphalite de pronostic effroyable), les tuberculoses génitales et urinaires et surtout les formes les plus graves de tuberculose pulmonaire.
Parce que l’on n’avait pas installé de contrôle sanitaire à nos frontières et que l’on n’avait pas imposé la vaccination systématique aux Extra-Européens en préalable à toute émigration vers notre continent, nous avons subi une épidémie absurde et nos « experts » en ont profité pour estimer que notre excellent vaccin n’était pas bon. Or ce sont les vaccins antiviraux qui sont déficients et non les vaccins antibactériens : les virus mutent trop vite pour qu’un vaccin soit utile d’une épidémie à l’autre. Ceci n’est pas le cas des bactéries, où seule la sensibilité aux antibiotiques est sujette à mutation rapide.
Pour les viroses respiratoires de très haute contagiosité interhumaine, le schéma est identique. Le point de départ est asiatique : dans le continent surpeuplé, aux populations vivant en contact étroit avec les animaux et cuisinant n’importe quel animal. Ces épidémies sont meurtrières pour l’Occident dès qu’elles touchent des populations à la fois vierges de tout contact antérieur avec le virus et en état de moindre résistance pour cause de dénutrition et de détresse morale : ce fut le cas de la grippe dite espagnole, en réalité partie de Chine en 1917, transitant par les USA – ravageant les États du Centre – et atteignant l’Italie début 1918, puis l’ensemble de l’Europe meurtrie par la Grande Guerre.
Toutes les pandémies grippales sont venues d’Asie, sauf celle de 2009-2010, liée à une mutation dans un monstrueux élevage de porcs de l’État mexicain de Vera Cruz, mais, à partir du Myxovirus A – H1N1 de l’épidémie de 1917-18, d’origine chinoise. Il est intéressant de noter qu’une vaste enquête épidémiologique publiée en août 2011 a démontré que si environ 1 milliard d’humains avaient été contaminés, la mortalité était estimée entre 150 000 et 500 000 sujets : les médecins de l’OMS, accusés d’avoir dramatisé les choses en 2009, ont publié les statistiques les plus basses, estimées absurdes par d’autres épidémiologistes, et l’on a retenu une estimation moyenne de 350 000 morts.
Deux leçons n’ont pas été tirées de cette pandémie : le vaccin arrive trop tard, même lorsqu’il est adapté à la souche virale et l’information féminisée, hystérisée ne donne rien de bon ! Panique et sensiblerie ne font pas bon ménage avec la pratique sérieuse et responsable de la médecine. Les politiciens n’ont rien à y faire !
L’exemple de 2009-2010 démontre surtout qu’il y a un facteur de 3 à 10 000 entre le nombre de contaminés et celui des morts. Les viroses sont un élément (majeur) de la sélection naturelle des malades immuno-déficients, appelés à mourir préférentiellement aux humains à bonnes défenses immunitaires.
Les rongeurs pourraient nous révéler de tristes surprises : depuis la Corée et la Mandchourie, les virus Hantaan sont passés des rats, souris, campagnols et autres mulots d’Asie à ceux de Sibérie et de Scandinavie, puis, par les voyages océaniques, à ceux de tous les continents surtout l’américain, pour exposer les humains à un virus s’attaquant aux vaisseaux et tuant d’œdème pulmonaire suraigu ou d’insuffisance rénale.
Enfin, dans ce trop rapide survol, il faut mentionner l’irruption en Occident (Europe et Amérique du Nord) des virus simiesques africains, passés de diverses espèces de singes à l’espèce humaine en Afrique Orientale et Occidentale pour les virus HIV-1 et 2, soit les pires destructeurs de l’immunité chez l’homme, ou les virus hémorragiques d’Afrique Centrale (virus Marburg, virus Ebola et d’autres provenant de différentes régions d’Afrique noire, dont les réservoirs sont des singes et/ou des rongeurs).
On pourrait au moins retirer plusieurs leçons de l’épidémie fort peu meurtrière du coronavirus 2019-2020 (ou Covid-19) : le 19 mars 2020 en début de matinée, à la 15e semaine d’épidémie, le nombre de malades recensés dans 157 pays avoisine les 220 000, dont 84 100 déclarés guéris sans séquelle et un peu moins de 8 800 morts (pour la France : un peu plus de 9 100 cas vérifiés et un peu moins de 160 morts)… à rapporter à une humanité estimée aux alentours de 7,7 milliards d’individus.
D’abord, il faut instaurer un contrôle sanitaire en provenance des « pays sales », aux populations à contact animalier trop étroit, à hygiène fécale et sternutatoire misérable voire nulle : Asie et Afrique… et cesser de se représenter l’Asiatique moyen sous les traits du jeune Nippon, Coréen (du Sud) ou Singapourien bien propre et d’une hygiène parfaite, voire supérieure à bien des jeunes implantés en Occident : ces jeunes Asiatiques sont l’élite ultra-minoritaire de populations très inférieures aux normes d’hygiène désirables en Occident.
Il faut de nouveau respecter l’un des acquis des XIXe et XXe siècles de l’Occident triomphant : les vaccins, qui ont fait disparaître dans nos pays civilisés la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, fait reculer la coqueluche, la rougeole, la tuberculose et les typhoïdes. Il est stupide en revanche de multiplier les vaccins de fiabilité douteuse ou d’utilité faible.
Surtout, l’information médicale doit être retirée aux politicards (qui ont, hélas, le pouvoir de décider de mesures parfois grotesques en regard de leur efficacité et prises dans une ambiance d’hystérie ou d’électoralisme), comme elle doit être retirée aux professionnels de l’audimat et confiée à des médecins réellement experts et non carriéristes ou avides de publicité tapageuse.
Se poseront enfin les vrais problèmes politiques : séparation des pouvoirs – les maîtres du pouvoir économique ne devant en aucun cas imposer leur loi aux nations ; parlement corporatiste composé d’hommes ayant réellement œuvré dans une profession, de pères de famille honorables et non d’agités du bocal ou des organes génitaux et n’ayant aucune expérience autre que d’être des baratineurs mauvais à tout et bons à rien ; contre-pouvoir efficace pour modérer la nocivité éventuelle du chef de l’État ; recours à la nation pour toutes les grandes décisions engageant son avenir… singulièrement celle de l’opportunité d’une immigration de masse en provenance de continents nettement moins avancés que le nôtre sur certains points, dont l’hygiène publique et privée.
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