10 octobre 2013

Mensonges, arnaque et balise folle : le « réchauffement climatique »

Par Bernard Plouvier

Pour fêter le passage du cru 2015 (désastreux pour l’Europe occidentale en voie d’islamisation accélérée) à celui de 2016 (qui pourrait être pire encore), de facétieux « savants » d’un institut météorologique canadien ont lancé un cri d’alarme, immédiatement répercuté par d’ignares journalistes : le 30 décembre, soit peu après le solstice d’hiver, « il faisait entre 0° et +2° Celsius au pôle Nord ».
Immédiatement, le bon peuple est saisi de frayeur : les glaces vont fondre, le niveau des eaux des Océans va dramatiquement monter, inondant les basses terres côtières, puisque l’on sait que, selon le degré de salinité, la glace fond dès que la température est plus élevée que -2 à -4° Celsius.
À dire vrai, il est très prématuré de paniquer. D’abord la température citée avait été recueillie sur une seule balise sise à 300 km au sud-ouest du pôle… en outre, on ne sait trop si elle ne « déraillait » pas totalement. En effet, le même jour, la température en Sibérie du Nord variait, selon les stations météorologiques, entre -45° et -50° ; elle est restée depuis lors à ces valeurs, descendant même parfois jusqu’à -53° au début de février. Le 5 janvier 2016, la T° de la région du pôle Nord était de -28° (après avoir atteint un nadir à -40° Celsius la nuit précédente). Le même jour, en Terre Adélie, soit en plein été, la T° la plus chaude des relevés des diverses stations météorologiques était de -5°, contre une T° habituelle de saison de 0° (et un maximum record de +10° le 30 décembre 2001).
Chacun sait (ou devrait savoir) que si la calotte polaire du Nord se fragmente, ce qui provoque une balade d’icebergs en Atlantique-Nord depuis une quinzaine d’années avec de gros retentissements sur le Gulf Stream et d’énormes tempêtes de neige dans l’Est des USA, la calotte polaire du Sud est en phase d’accrétion. En clair, la glace diminue d’épaisseur au Nord et augmente au Sud ; d’où une très faible élévation du niveau des océans. Pas de quoi paniquer, derechef !
L’explication du phénomène paraît un peu plus compliquée que ce que nous radotent les journalistes et les politiciens, à propos d’une « pollution thermique, industrielle et animale», générant d’importants dégagements de gaz à effet de serre (CO² et méthane – GSE pour les initiés).
En fait, l’axe géomagnétique bouge beaucoup depuis l’An 2000. Le pôle magnétique Nord s’est déplacé d’Ouest (Canada) en Est (Sibérie) d’environ 4 degrés de latitude et 22 degrés de longitude entre 2001 et 2010, et ce mouvement se poursuit à la vitesse moyenne de 40 km/an. En conséquence, le climat se radoucit au nord du Canada, il refroidit au nord de la Sibérie et la glace de la calotte polaire Nord se fragmente.
Parallèlement, le Gulf Stream est refoulé vers le Sud, par la balade d’icebergs en Atlantique Nord, ce qui provoque orages et tornades en zones équatoriales où les températures ont effectivement augmenté : le temps humide et chaud permettrait plusieurs récoltes annuelles… si les Africains des régions équatoriales voulaient bien cultiver leurs terres !
Les historiens connaissent bien de véritables et très importants réchauffements climatiques. Celui qui, à la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 15 000 ans, sépara l’Europe continentale de son vrai Finis-Terre : la Grande-Bretagne, par création de la Manche, et qui créa l’Océan Arctique, désunissant la Sibérie de l’Alaska et du Canada… la glaciation avait permis le peuplement des Amériques, vierges de toute présence humaine, par des Blancs (Sibériens et Aïnos) et des Asiates (Lapons et Mongols).
Ou encore, celui qui eut lieu dans l’hémisphère Nord entre le VIIe et le Xe siècles de notre ère. L’Afrique du Nord devint en partie désertique et le Groenland devint une « Terre verte », tandis que de la vigne sauvage poussait sur les rives du Saint-Laurent. En Europe, ce fut une période faste d’augmentation des rendements agricoles… du moins tant que les guerriers ne détruisaient pas les récoltes par joie de nuire ou dans le cadre de la pratique de la terre brûlée chez l’ennemi. Une énorme poussée démographique s’en suivit, fort bienvenue après les ravages occasionnés par les invasions barbares et les guerres incessantes. Aux VII-Xe siècles, il n’y avait guère de « pollution industrielle » (les GES étaient alors produits par les océans), pas même de « pollution démographique » et, pourtant, l’on constata un réchauffement infiniment plus puissant que la hausse des températures moyennes enregistrées ces vingt dernières années.
On pourrait se souvenir qu’en Occident, les industries textiles et métallurgiques déversèrent d’énormes quantités de GES durant les années 1938-1973, lorsqu’elles tournaient à plein régime, et que les hivers 1939-1955 furent les plus longs et les plus froids du XXe siècle (alors que l’effet des GES est immédiat sur la T°).
En conclusion. Il serait bon de déterminer un peu mieux les facteurs étiologiques des modifications du climat (phases d’activité solaire ; modification du géomagnétisme), d’étudier les précédents historiques, d’éviter de paniquer les populations avec des informations « bizarres »… et surtout de ne pas transformer en fausse croisade humanitaire une guerre économique opposant les USA (et leurs valets) aux pays d’économie émergente en Asie, ou en état de réémergence après la fin des stupidités marxistes (comme c’est le cas des économies russe et chinoise). On reproche à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays voisins de polluer l’atmosphère avec les GES, l’amiante et les métaux lourds, soit ce que font tous les pays au début de leur industrialisation.
Les Yankees, avec leur cynisme et leur hypocrisie, nous ont déjà fait le coup de la Croisade pour le Bien, la Démocratie, la Liberté à plusieurs reprises… et cela coûta fort cher aux Européens. Qu’au moins la frange la moins idiote des opinions européennes ne donne pas, une fois encore, dans le panneau !
Car l’arnaque se dessine. L’on va prendre l’argent des contribuables des « pays riches » pour « lutter contre le réchauffement climatique aux conséquences désastreuses pour les pays pauvres ». En réalité, les multinationales vont pouvoir satisfaire les exigences financières des roitelets et potentats exotiques très corrompus, non plus avec leurs ressources privées, mais avec l’argent public. Ce sera un double bénéfice pour les maîtres de l’économie globalo-mondialiste et le « développement accéléré » ne sera pas celui des pays pauvres, mais celui des comptes secrets de leurs potentats… l’argent passera des caisses publiques aux banques privées ! Après tout, comme disait mon papa : « L’argent, c’est fait pour circuler ».

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