15 décembre 2016

Comment on va vous voler votre or et votre argent

Par Nicolas Bonnal

 

Les taux d’intérêt sont nuls, ils seront bientôt négatifs. C’est du vol à ciel ouvert pour faire monter les forts. Comme dit Simone Wapler, « c’est désormais affiché : pour prolonger la manipulation des taux d’intérêt à la baisse, il faut supprimer le cash. La survie du système monétaire et financier est à ce prix et exige la suppression de la rémunération de l’épargne. »

Sur BFM le journaliste Nicolas Doze ajoute, bien plus amusé : « Ce que je ne trouve plus dans mon métier, je le prends dans les poches de mes clients […] Et mon rêve, mon rêve serait de facturer les dépôts. Vous déposez 100 et je vous crédite de 98,50. Génial ! Le problème c’est qu’alors, à ce moment-là, les gens ne vont plus aller à la banque mettre leur argent. Donc, si on veut facturer les dépôts, avant, il faut discrètement supprimer l’argent liquide. »

Son compère Soumier de préciser : « Pour ne pas aller à la banque, on met l’argent sous le matelas. Pour qu’il n’y ait plus d’argent sous le matelas, il ne faut plus qu’il y ait d’argent… »

Simone Wapler tire le rideau : « La suppression du cash est organisée, voulue et n’a rien à voir avec la traque de méchants terroristes ou de vilains trafiquants qui ne veulent payer aucun impôt. »

C’est ce que dit Snowden dans le film de Stone : cette guerre contre le terrorisme est une arme pour accroître la tyrannie étatique en Occident ; de même, le coup des réfugiés en Allemagne permet à Angela Merkel de mettre fin aux libertés dans son pays.

On laisse conclure Simone Wapler : « Cette guerre est indispensable pour tenter de sauver le « système », ce système selon lequel les banques créent de l’argent qui ne leur coûte rien. Cet argent finance la Parasitocratie… Prolonger le système implique de continuer à forcer les taux à la baisse… ce qui asphyxie les banques… ce qui rend indispensable l’instauration de taux négatifs sur les dépôts… ce qui nécessite la disparition du cash… »

En Inde, le gouvernement néo-keynésien de Modi fait la guerre au cash, aux billets, et aussi à l’or et aux bijoux. Combien de millions de gens (de dizaines de millions là-bas) devra voler, tuer ou enfermer Modi pour se faire obéir ? Sur Lewrockwell, M. Shedlock remarque : « After declaring large denomination notes illegal, India now targets gold. It’s not just gold bars or bullion. The government has raided houses, confiscating jewellery » (Après avoir interdit les billets de banque importants, Modi s’en prend à l’or, sous forme de lingots. il attaque même les maisons pour dérober la joaillerie).

Les commandos dans les maisons, vous savez, comme dans le film Brazil, où les bombes explosent à tout propos.

Le monde occidental va devenir un grand ghetto de Varsovie ou les gouvernements et les élites iront se servir. Quant à ceux qui croient s’en sortir avec leur or, s’ils ne lisent pas la presse indienne, qu’ils lisent au moins la page de Wikipedia sur le Gold Reserve Act : vous remettiez votre or au tiers du prix au président Roosevelt ou vous preniez dix ans de pénitencier. Hitler et Blum en France agirent de même pour le bien de nos banquiers centraux.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :