La soft idéologie antiraciste : comme au temps de l’URSS
Lors d’un week-end en famille, je fus fort contrarié par un propos qui m’a touché et je dirais même blessé. Je ne suis sûrement pas le seul « islamophobe » à avoir vécu une remontrance, un rejet, une vindicte de la part d’un membre de sa famille.
Il est vrai que dans un vide grenier, une petite brocante ayant eu lieu dans un village, au fin fond du Loir-et-Cher, j’aurais pu éviter de montrer mon étonnement devant deux ou trois voilées qui circulaient avec leurs mômes, sans compter celui qui était en attente d’une sortie prochaine !
J’aurai pu atténuer mon agacement devant ces voilées qui chipotaient le prix de quelques vêtements, comme si elles étaient au souk. Oui, c’est vrai, j’aurai pu me taire, lorsque un peu plus tard, je vis une autre femme voilée, qui vendait des bibelots. Pas très malin, en famille, que d’affirmer que jamais je n’achèterai quoi que ce soit chez elle !
Et puis vint le clash avec ma réflexion spontanée sur le fait que je ne supportais pas de voir des voilées afficher leur religion et encore moins dans un village de campagne.
Il n’y a rien de pire qu’un membre de la famille qui vous dit que votre obsession l’agace, que votre islamophobie l’ennuie, que votre discours est limite raciste, d’extrême droite, et que finalement « cela ne m’étonne pas que tu aies voté Front National. »
On est toujours prêt à se battre, lorsque l’adversité vient d’ailleurs. On peut toujours répondre, argumenter, et se défendre lorsque l’interlocuteur n’est pas de chez vous, issu de vos tripes, de votre sang !
Tout ce que vous êtes capable d’énumérer sur le fait que l’islamophobie n’est pas du racisme, que le voile est un signe religieux servant à marquer la femme, la mettant en situation d’être inférieure, que le Coran est intrinsèquement mortifère, etc. Tout s’efface…
Vinrent les classiques arguments des gentils bobos, le discours « humaniste », les appels à la compréhension, à l’acceptation des différences, et le choc soudain et brutal, que votre combat n’a jamais été intégré, imprégné, compris par ce/ces membres proches de votre famille, pas plus que vos engagements politiques et votre combat patriote.
Ainsi donc, vous avez protégé votre progéniture, satisfait ses demandes, obéi aux désirs familiaux, vous l’avez mise dans de bonnes écoles puis à l’université, vous avez écarté les dangers des fréquentations douteuses. Vous avez été enfin soulagé de voir que votre progéniture avait trouvé sa voie, et qu’elle se réalisait sur de bonnes bases. Celles que vous pensiez être, au minimum, un peu les vôtres !
Vous comprenez que votre discours, et toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous avez mis en place cette protection, se retourne contre vous. Vous n’êtes plus qu’un « extrémiste de droite », un islamophobe, limite raciste, et que ce serait bien qu’enfin, vous compreniez que le passé, c’est le passé, que l’histoire c’est l’histoire, que l’avenir, c’est l’acceptation de l’autre, du différent, y compris de la femme voilée, etc.
Exit Victor Hugo : « Il n’y a pas d’arbres ni de plantes sans racines ! Il n’y a pas d’avenir sans passé. »
Bienvenue Guillaume Faye : « Pour réussir socialement, il faut avoir une position qui aille dans le sens de la soft idéologie antiraciste, immigrationiste et égalitaire comme au temps de l’URSS, où il fallait être pro-soviétique ! »
On découvre que les parents éduquent, protègent, aiment, et ont eu souvent peur pour leurs enfants ! Qu’ils ont maladroitement parfois, tenté d’enseigner leur vécu, leurs expériences. En fait, ceux qui formatent, c’est l’entourage, les amis, l’école, l’enseignement universitaire. Ils font de votre progéniture des sortes d’étrangers au second degré qui vous regardent et vous jugent avec des « critères droits de l’hommistes » et des pseudos « valeurs républicaines », contre lesquelles pourtant, vous aviez voulu les mettre en garde hier, en leur donnant un esprit critique !
Vient le jour ou parents, vous réalisez comme cette mère iranienne, que sa fille la surveille à la demande de son école, pour savoir si elle se maquille ! La petite fille ne voit pas le mal ! Elle pense qu’elle rend service à sa mère !
Alors, étant incapable de faire monter la chaudière et d’aller à l’explosion familiale, j’ai acheté un drapeau français. Un tellement grand, que je ne sais toujours pas où le mettre chez moi ! Je l’ai acheté à un Africain ! Un drapeau de la France me disait-il ! Même pas honte…
Au cas où ce membre de ma famille devrait me lire, je voudrais lui dire cette phrase de John Donne : « N’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »
Qu’il sache bien pourquoi je me suis lancé dans ce combat contre une idéologie mortifère. Pourquoi j’exècre au plus haut point l’islam et tout ce qu’il représente, voile islamique compris, outil premier de sa propagande ! Qu’il comprenne enfin que je suis bien plus humaniste que lui, bien plus amoureux de la liberté que lui, bien plus fier de mon pays et de son Histoire, et que je crois toujours comme il y a 40 ans, comme l’affirmait Aragon que : « La femme est l’avenir de l’homme ! »
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Philippe Randa,
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