4 avril 2017

L’Europe centrale, foyer du renouveau identitaire européen

Par Euro Libertes

Entretien avec Karim Ouchikh, président du SIEL, parti souverainiste français : “Le renouveau identitaire permettant d’embrasser à nouveau l’idéal européen ne viendra donc pas à mes yeux de ce Paris, Berlin ou Londres, mais plutôt de Budapest, Prague ou Varsovie.”

Karim Ouchikh est l’un des hommes politiques français ayant le plus clairement et le plus ouvertement témoigné de son soutien au projet du groupe de Visegrád ; il aime souvent se référer à Viktor Orbán. M. Ouchikh a accepté de répondre aux questions du Visegrád Post.


Ferenc Almássy : Nous nous sommes connus il y a à peu près un an, suite à votre soutien déclaré à Viktor Orbán, au moment où la crise des migrants battait son plein, et que le gouvernement hongrois s’est retrouvé sous le feu des médias mainstream. Vous avez pris non seulement la défense de Viktor Orbán à ce moment-là mais vous avez voulu témoigner publiquement de votre soutien en organisant une manifestation en ce sens. Est-ce que vous pouvez nous expliquer la raison de ce positionnement, alors que même un parti comme le Front National n’a pas fait de déclaration aussi forte de soutien envers Viktor Orbán, dont la politique migratoire est qualifiée par certains médias occidentaux comme “d’extrême-droite” ?

Karim Ouchikh : Mon objectif en 2015 était de soutenir clairement la politique volontariste et courageuse de Viktor Orbán, lequel avait pris conscience du chaos migratoire qui frappait à l’époque l’Europe : il avait souhaité alors dresser des barrières pour protéger l’intégrité de son pays mais également celle de l’espace Schengen, car la Hongrie se doit de protéger les frontières extérieures de l’Union européenne, tout comme sa frontière avec la Serbie.

À Paris, Ferenc Almássy a rencontré Karim Ouchikh pour le Visegrád Post.

À Paris, Ferenc Almássy a rencontré Karim Ouchikh pour le Visegrád Post.

À un moment où Viktor Orbán était accablé d’innombrables critiques venant de toutes les chancelleries occidentales, il me paraissait important que le SIEL puisse lui apporter clairement son soutien politique. C’est pourquoi j’avais appelé à soutenir Viktor Orbán en organisant, le 7 novembre 2015, un rassemblement devant l’ambassade de Hongrie à Paris. Une initiative qui d’ailleurs faisait suite, deux mois auparavant, à une autre manifestation du SIEL, cette fois-ci organisée devant l’ambassade d’Allemagne à Paris, où nous contestions, pour le coup, la folle politique migratoire de Mme Merkel.

Après avoir adopté cette attitude offensive contre la chancelière, nous entendions aussi faire valoir, de façon générale, nos vifs encouragements à la politique menée à Budapest par Viktor Orbán, l’un des artisans les plus actifs de ce redressement spirituel, moral et culturel de l’Europe qui est actuellement à l’œuvre sur notre continent.

Nous considérons que c’est un grand homme d’Etat, une des grandes consciences européennes, une personnalité dont l’action courageuse permettra, je l’espère, de renouer avec cet idéal européen que nous avons malheureusement que perdu de vue ces dernières années.

Pur lire la suite de cet entretien, paru sur le site  VPost, cliquez ici.

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Philippe Randa,
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