30 septembre 2020

Le Monténégro doit changer de nom !

Par Jean-Claude Rolinat

Qui connaît cet ancien petit royaume des Balkans, qui a peut-être inspiré Hergé, avec le roi Zog 1er d’Albanie, pour dessiner dans la série des « Aventures de Tintin », l’album Le sceptre d’Ottokar ? Les amateurs de soleil et de pittoresque, sans aucun doute. Cet État navigue à vue entre l’OTAN, dont il est membre, et l’Union Européenne, à la porte de laquelle il frappe, comme ses voisins de l’ex-Yougoslavie. Pour l’heure, seules la Croatie et la Slovénie ont réussi l’examen de passage pour avoir le privilège d’être membres du très contraignant club Bruxellois. Mais il ne faudrait pas oublier la Russie et, surtout, la Serbie, pays auquel il fut associé au sein d’une même entité à la mort de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990.

Son président, Milo Dukanovic, ancien communiste, déjà premier ministre entre 1991 et 1998, est à la tête du Parti démocratique socialiste (DPS), qui fait face à deux autres partis concurrents, « Pour le futur du Monténégro », et « La paix est notre nation », ces deux derniers ayant noué une alliance pour gagner les législatives. Les deux ensembles politiques s’équilibrent à peu près, ce qui ne facilite guère la gouvernance du pays. Paradoxe, l’ancien communiste Dukanovic est devenu pro-occidental, tandis que la coalition citée précédemment veut, elle, nouer des relations étroites avec la Serbie et la Russie. Rappelons que le Monténégro, s’il fut une monarchie indépendante avant la première guerre mondiale, devint membre de la fédération yougoslave et s’associa ensuite, après l’éclatement de cette dernière, à la Serbie avant de s’en séparer.

Or, il semble que le président Dukanovic, au demeurant épinglé en 2015 comme « étant l’homme le plus corrompu » du pays, joue à contre-courant de son opinion publique lorsqu’il s’en prend à l’église orthodoxe serbe, et qu’il reconnaît le Kosovo comme État indépendant de la Serbie. Car les Monténégrins se sentent « serbes », d’où des manifestations allant jusqu’à rassembler pas moins de 100 000 personnes, soit un sixième de la population !

Vous imaginez-vous, je ne sais pas, 10/11 millions de Français dans la rue, le même jour, à la même heure ? Le colonel Jacques Hogard, cité par l’excellent site Boulevard Voltaire, n’hésitait pas à dire que « c’est méconnaître l’histoire, la culture et l’identité du peuple monténégrin, que d’avoir voulu s’attaquer à l’église serbe orthodoxe en la spoliant de tous ses biens ». Donc, nous reparlerons forcément du Monténégro. Une petite remarque, au passage, à propos du nom « Monténégro ».

Un nom provocateur ?
Il faudrait que tous les « décoloniaux », « racialisés » et autres « indigénistes », commencent à s’intéresser au nom de ce pays. Comment est-il possible qu’il continue de s’appeler ainsi, un nom qui est une véritable insulte à l’homme africain. Vous rendez-vous compte « Monté… Négro », comment peut-on accepter cette appellation, alors que l’on pleurniche pour que « Tintin au Congo » soit retiré des ventes, et que l’on veut mettre aux oubliettes Autant en emporte le vent ?

Moi, il y a longtemps que j’ai renoncé à commander au café, « un noir bien serré ». Et quand j’ai le cafard, « je ne broie pas du noir », non, mais j’ai un « coup de blues »…Me faut-il ajouter que je n’utilise pas les services d’un « nègre » pour écrire mes petits articles et mes bouquins ? Il faut qu’à l’ONU comme à l’OTAN, le Monténégro change de nom. Je compte sur la vigilance des gardiens du temple de la négritude, le beau nom utilisé avec fierté par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, le CRAN par exemple, pour faire pression sur les autorités de ce pays.

Après tout, leur voisin macédonien, sous l’influence de la Grèce a bien changé d’appellation. Tiens, je leur proposerais volontiers Monte… Carlo ou … Monte… Cristo, Monte Cassino, peut-être ? Ah non, enfer et damnation, ça existe déjà !

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