À Coulommiers, on a bouté le missel pour mieux accueillir les sourates
par Philippe Pichon, Columérien d’adoption (2005-2025)
Notre belle terre de Brie a été « conquise » parce que madame l’actuel maire et son « patron » (l’ex-ministre Franck Riester, ex-maire de Coulommiers) ne l’ont pas défendue. Ils ne connaissent pas notre Histoire et peut-être pire, ne l’aiment pas. Ici pourtant vécurent Thibault IV de Champagne et quelques autres seigneurs fiers de s’être croisés par amour du royaume de France.
Pauvre France, triste Coulommiers… où des kebabs ont remplacé nos boucheries, des barbiers nos coiffeurs, des kéfiés et des voiles nos soutanes et nos jupes Vichy. Sous prétexte de laïcité, l’époque charia-phile veut cela : on a bouté le missel pour mieux accueillir les sourates.
Coulommiers où les pavés du centre-ville ont été replacés par de pauvres bougres en situation à peine régulière vingt ans après avoir été descellés selon la coquetterie d’une camarilla politique locale volontiers boutiquière.
Coulommiers où nos seniors (comme on dit maintenant) et les personnes à mobilité réduite (pour parler le techno) s’enhardissent sur les trottoirs-poubelle, aînés devenus pour un jour champions olympiques d’évitement des trous et de saut de crottes.
Coulommiers où, encore, nos « vieux » (pour le dire vite à la Jacques Brel) seront, par manque de places de stationnement devant les commerces de proximité, expulsés du centre-ville – nouvelles OQTF de la politique municipale.
Coulommiers et son insécurité galopante (laquelle n’est pas qu’un sentiment) encouragée entre 1h et 5h du matin par « l’extinction des feux » (comme disait ma grand-mère) de la ville, alors abandonnée à nos voyous locaux les plus méritants. Décision démagogique, mesure-gadget. Et que l’on ne nous parle pas économie et écologie ! Le bilan carbone et la consommation énergétique des ordinateurs et des smartphone de madame le maire et de son patron est bien pire.
La cité des brassets du Grand Morin où le nombre de vols de barques et de pédalos augmente moins vite que celui des véhicules et des cambriolages. Où, pour 2024, dixit les statistiques du ministère de l’Intérieur, les agressions de rue, les violences sexuelles et les trafics de stupéfiants explosent. Depuis combien de temps les fonctionnaires de Police et les militaires de Gendarmerie nationale n’ont-ils pas vus leurs effectifs renforcés ? La réponse vaut couperet : 2006.
Dans un geste de bonne gouvernance, pourquoi ne pas diffuser, dans le journal bi-hebdomadaire, les chiffres de la délinquance locale ? Parce qu’en pays briard, ce qui fâche l’édile picaresque ne vaut d’être publié. Maigret verrait rouge.
Nostalgie ? Sûrement. « C’était mieux avant ? » Sans doute. Désabusé ? Et plus encore. Une alternance ? Nécessaire. Laquelle ? Mystère. Mais il faut regagner notre haute terre de douce province et les transparences du monde. Comme l’enseignait déjà l’épître de Jacques (IV, 13-17) : ça ira mieux demain, inch’Allah – ou quelque chose comme cela.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
2 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France