C’est toujours de cette façon que meurt un régime politique, voire une civilisation : lorsqu’un petit groupe d’agités, aussi motivés qu’efficaces, s’empare de la force publique, profitant de la passivité du troupeau humain.
Vincent Coussedière, auteur d’Éloge du populisme, est un philosophe qui vient de passer le cap de la cinquantaine ; il récidive en 2016 avec un second livre sur le sujet (Le retour du peuple. An I, paru au Cerf).