13 septembre 2022

Un économiste reconnaît la réalité du «grand remplacement» à Bruxelles

Par article conseillé par EuroLibertés

Les bouleversements démographiques tendent à créer une société nouvelle sur base d’un multiculturalisme pluriethnique intégral. Non seulement le Vlaams Belang met en garde contre ce multiculturalisme irréfléchi et plus particulièrement sur le danger de l’effacement de notre identité européenne. Heureusement, il y a aussi des universitaires comme Philippe Van Parijs, qui soutient que Bruxelles « ne peut plus être appelée Belgique » et que le reste du pays ressemble de plus en plus à Bruxelles. «La périphérie flamande autour de Bruxelles a bien sûr remarqué cette déperdition d’identité depuis des décennies, mais le grand remplacement affecte finalement toutes nos villes et même nos villages», ajoute le député Dries Van Langenhove (député fédéral du Vlaams Belang). «Si nous voulons protéger notre identité, notre prospérité et notre bien-être, nous devons radicalement changer de cap: il faut arrêter le tsunami migratoire permanent».

L’économiste et professeur de philosophie Philippe Van Parijs (KU Leuven) a mené cet été une étude démographique. Ses découvertes sont remarquables, mais elles ne sont pas surprenantes pour le Vlaams Belang. Monsieur Van Parijs écrit dans The Brussels Times que «Bruxelles n’est plus la Belgique. Chaque année moins que l’année précédente». En dix ans, la part des Bruxellois dont les deux parents ont la nationalité belge est passée d’à peine 36% à 26%, explique l’économiste Van Parijs. Et pas moins de trois quarts des Bruxellois sont issus de l’immigration: «Il y a plus de Bruxellois d’origine marocaine que de Flamands ou de Wallons». Combinez cela avec un manque d’intégration généralisé et vous obtenez une population ultra communautarisée en pleine expansion.

Philippe Van Parijs poursuit cette analyse dans De Standaard : «Bruxelles n’est plus la Belgique, mais la Belgique devient de plus en plus Bruxelles», car « les enfants qui fréquentent l’école à Bruxelles aujourd’hui iront souvent en Flandre et en Wallonie à l’avenir. Généralement vers le Brabant flamand ou wallon, mais la saturation et les prix de l’immobilier vont les pousser de plus en plus loin. Le Vlaams Belang dénonce depuis longtemps les effets pervers de la bruxellisation dans la périphérie de la capitale. Ce qui était une possibilité sociologique à moyen ou long terme il y a quelques décennies est une réalité aujourd’hui. Comment faut-il qualifier une politique qui fait fuir une population d’origine au profit d’une population arrivée de fraîche date? D’aucuns pourrait parler d’épuration ethnique sans se ridiculiser.

La migration de masse est le principal catalyseur du grand remplacement

La migration de masse met un énorme turbo sur le phénomène. Combinez cela avec un échec structurel et largement reconnu des politiques d’intégration de ces dernières décennies et vous avez un désastre sociologique en vue. En Flandre, 1 enfant en bas âge sur 4 ne parle pas néerlandais à la maison. A Anvers, c’est 1 sur 3.

«Une solution sérieuse et durable doit invariablement être segmentée en deux parties», conclut Dries Van Langenhove : «Il faut d’abord un arrêt de la migration. Cela implique un ensemble de mesures comprenant l’accueil des demandeurs d’asile dans leur propre région du monde, un durcissement radical des conditions du regroupement familial et une législation beaucoup plus stricte sur l’obtention de la nationalité. Les flux migratoires doivent se tarir, tout comme au Danemark. Secundo, les immigrés qui sont ici de façon parfaitement licite doivent participer à un processus d’intégration intensif et sérieux. Toutes les subventions pour les asbl, les mosquées, etc, doivent être révisées.  Les nouveaux arrivants doivent suivre un parcours d’intégration contraignant, c’est-à-dire qui se ponctue avec un test dont le résultat déterminera la possibilité de rester dans le pays ou pas. À l’école et pour ce qui concerne l’octroi des allocations familiales, la connaissance du néerlandais doit jouer un rôle décisif. C’est la seule façon de construire et de protéger l’avenir de la Flandre humaine. »

Article paru sur le site du Vlaams Belang Bruxelles.

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