Par Markus Melzl, ancien commissaire de police et porte-parole du parquet de Bâle-Ville
30 des 38 individus qui posent un problème de sécurité intérieure ont été autorisés à rester dans notre pays, contrairement aux objections des autorités compétentes (Christian Hofer : En clair, l’asile chaperonné par Sommaruga prime sur notre système de sécurité).
Heureusement en Europe, quelques politiciens cohérents commencent à repenser à la manière de gérer cette immigration hors de contrôle. Seule la conseillère fédérale du parti socialiste, Simonetta Sommaruga, a fait part de son inquiétude face au nouveau développement et néglige de manière criminelle le peuple suisse qui s’en inquiète depuis longtemps – mais pour d’autres raisons.
Au cours de l’année écoulée, le Service de renseignement de la Confédération a détecté des risques importants pour la sécurité avec 38 demandeurs d’asile, ce qui n’a pas impressionné le Secrétariat d’Etat aux migrations. 30 de ces 38 individus à risque ont été autorisés à rester dans notre pays.
Les autres actions politiques visant à protéger la population suisse des attaques terroristes deviennent une plaisanterie. Tous les conseillers nationaux du camp rouge-vert et d’innombrables politiciens bourgeois veulent reprendre la nouvelle directive de l’Union Européenne sur les armes. En partie avec le désir de désarmer les gens, en partie par peur des fonctionnaires de l’Union Européenne à Bruxelles.
En apparence, on affirme que cela contribuerait de manière significative à la lutte contre le terrorisme. Alors qu’une majorité du Conseil des Etats du même camp politique veut adopter la directive de l’UE sur les armes, cette même majorité a rejeté la surveillance permanente des terroristes potentiels. Cela montre leur malhonnêteté.
La devise d’Angela Merkel « Nous pouvons le faire » était probablement un laissez-passer pour de nombreux fonctionnaires de l’asile.
Même le scandale chez nos voisins allemands, où les employés de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés procuraient des autorisations de séjour illégalement et apparemment contre de l’argent, ne devrait être que la pointe de l’iceberg. La devise d’Angela Merkel « Nous pouvons le faire » était probablement un laissez-passer pour de nombreux fonctionnaires de l’asile. Lorsque la cheffe suprême abroge l’accord de Schengen / Dublin et ses propres conditions d’entrée, on ne doit pas s’étonner si les rangs inférieurs gèrent également de manière laxiste les dispositions légales.
Un coup d’oeil vers la Suède révèle d’autres particularités. Récemment, le gouvernement suédois a distribué une brochure à tous les ménages décrivant comment se comporter en cas de guerre et de crise.
En outre, le gouvernement de Stockholm a ordonné un exercice de préparation militaire et y a rassemblé 22000 réservistes. Les médias soutiennent que la raison de ces activités est l’apparente agressivité de la Russie. Prétendre que la Russie attaquerait un Etat membre de l’UE telle la Suède alors qu’il n’y a même pas de frontière commune est absurde.
Il est clair qu’il existe plutôt des préoccupations légitimes selon lesquelles le multiculturalisme pourrait mener à des conflits intérieurs violents. Mais cela ne doit pas être exprimé dans l’État providence suédois caractérisé par son excès de rectitude politique.
Pour la gauche et les Verts, les innombrables zones de non-droit dans de nombreuses grandes villes européennes n’existent que dans l’esprit d’une poignée de « nazis ». L’UE et la Suisse, ont tout intérêt à prendre des mesures non violentes pour que le flux incontrôlé de la migration puisse être durablement évité et que les réfugiés déboutés puissent être rapidement expulsés.
Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
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Article paru sur le site Les Observateurs.ch.
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