Promotion de Saint Cyr : la salissure de militaires plutôt mirlitons…
On peut être un général à trois rangs de feuilles de chêne à son képi et n’être tout de même qu’un gland. Je comprends donc que l’Autorité militaire, ait pu débaptiser une promotion de Saint Cyr qui portait le nom du Général Loustaunau-Lacau, héros des deux guerres, fondateur du réseau Alliance, déporté à Mauthausen, emprisonné à son retour par les « libérateurs », mais lavé de tout soupçon par les procès qu’il dut soutenir. C’est vrai qu’il ne ressemble pas beaucoup aux généraux actuels qui composent « les autorités militaires »…
On vient de découvrir que ce résistant de la première heure aurait été « antisémite », ce qui hier n’était pas un péché, puisque l’ONU, avait condamné le « sionisme », le 10 novembre 1975. Mais aujourd’hui, le « Lobby qui n’existe pas » selon ce qu’en disait François Mitterrand, a réussi à faire passer l’antisionisme sous le nouveau nom « d’antisémitisme », pour un crime, sauf exception.
En effet, Voltaire qui a tant fait pour que la République (soit ce qu’elle est), déclarait que sur le front de tout juif il eut voulu voir inscrit : « Homme à pendre ! ». Mais il est vrai que si l’on en croit Roger Peyrefitte, Voltaire aurait joyeusement « pédérasté » avec Frédéric de Prusse, ce qui en fait un esprit d’avant-garde pour notre république. On lui a donc pardonné cette évocation de la corde de chanvre.
Même indulgence pour Jean Jaurès qui ne passe pas pour réactionnaire, et qui pourtant a dit des choses affreuses non seulement sur le capitaine Dreyfus, mais encore sur la race élue ! Cependant, Jaurès a eu le mérite de se faire assassiner, ce qui en fait un martyr socialiste, et comme les socialistes n’en ont pas tellement à vénérer, on comprend qu’ils aient oublié ses erreurs de jeunesse.
De même, le régime a paru oublier la Francisque qu’un gouvernement prétendu antisémite octroya à François Mitterrand qui, lorsque le jeune journaliste juif, Monsieur Bénamou, parut avoir quelque réticence en l’interrogeant a ce sujet, s’entendit répondre sèchement : « Taisez-vous jeune homme ! Vous n’y entendez rien ! ».
Et c’est vrai que l’époque était complexe. Car, tout de même, c’est un français juif très talentueux, Emmanuel Berl, qui passe pour avoir écrit les premiers discours du Maréchal Pétain ! Ce sera une éminente journaliste juive, qui venait du communisme, Annie Kriegel, qui osera penser que la politique du Maréchal aura été plus bénéfique aux Juifs qu’aux autres citoyens français !
Et ce sera la grande philosophe juive, Simone Weil, qui déclarera qu’à son avis, le Maréchal avait fait tout ce qu’il était possible de faire pour résister aux occupants et préserver les citoyens. Le professeur Dreyfus, magnifique juif français, déclarera plus tard que c’était probablement à Pétain qu’il devait d’être en vie !
La petite saleté de « l’autorité militaire » vis-à-vis d’un général qui porta très haut la renommée de cette « race » qui produisit les Lahire et les d’Artagnan, n’est que partie dans l’énorme saloperie qui fit condamner à mort le Maréchal. Il faut entendre, avec quel magnifique mépris de la chienlit justicialiste qui composait le tribunal, Loustaunau-Lacau vint témoigner en faveur du Maréchal ! Et la lettre qu’il écrivit ensuite au général de Gaulle, reste un monument de bon sens, de courage, et de style ! Bien sûr, il ne fut pas entendu par le général radiophonique, ce qui fera déclarer au Béarnais : « N’est pas Henry IV qui veut ! ».
Il est commun que les lâchetés naissent de l’opportunisme. Je ne sais pas le personnage qui se cache derrière « l’autorité militaire » qui a réussi à éjecter le Maréchal Pétain de l’hommage dû aux artisans militaires de la victoire de 1918, mais il vient de rejoindre la cohorte des sinistres généraux du dégagement algérien qui furent d’une servilité exemplaire.
Je me demande si demain, dans une guerre civile que nous voyons se dessiner, le clan des arrivistes militaires ne fera pas tirer sur la révolte du peuple de France, comme d’autres chenapans étoilés le firent en diverses occasions sur les Pieds noirs désireux de garder leur patrie.
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