1 juin 2020

Plante contre le français

Par Rémi Tremblay

La révolution arc-en-ciel qui avançait bon train sous l’administration du maire de Montréal Denis Coderre a trouvé un homme de main des plus enthousiastes avec Valérie Plante qui incarne à elle seule toutes les lubies bien-pensantes inspirées des universités américaines. Lutte contre le « racisme systémique », révision constante de l’histoire, narratif perverti, communautarisme… aussitôt qu’un professeur américain sort une nouvelle théorie loufoque s’inspirant du marxisme culturel, Plante est au garde à vous, prête à concrétiser politiquement ces idées. Ceux qui pensaient faire un bon coup en se débarrassant de Coderre au profit de Plante, qui bénéficiait du fait que personne ne la connaissait, se mordent les doigts, jusqu’à la paume.

La dernière lubie en date de celle qui se voit à la tête d’une Cité-état indépendante est le travestissement de la langue française, considérée comme un archaïsme phallocratique, vecteur de mille et une injustices, propagateur de haine. Ce n’est pas ce que l’on dit, mais les mots qui blessent, qui promeuvent une discrimination sournoise, qui font de certains groupes des victimes perpétuelles et d’autres des agresseurs constants, se vautrant dans leur haine subconsciente. Le français doit être modifié, voilà la sentence du grand manitou de Montréal.

Cette proche de Georges Soros, a donc décidé, alors que le Québec se remet tant bien que mal du confinement, d’imposer un langage « épicène » dans ses communications et de faire voler en éclat la notion que le masculin générique l’emporte sur le féminin. N’est-ce pas là un vestige de l’oppression patriarcale menant inévitablement au « féminicide » ?

La mesure se justifie par un appel à l’air du temps, ineptie qui ferait en sorte que toutes les modes soient adoptées officiellement : « Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain ». Nul argument de fond n’est apporté, sinon, le fameux « on est en 2020 », incantation souvent utilisée par Justin Trudeau pour expliquer les raisons de ses dérapages.

Pour imposer ce programme de « communication non-genrée » qui vient détruire un des fondements de la langue que les Canadiens français ont défendu durant des siècles face aux Anglais qui voulaient les assimiler, des cours de rééducation seront imposés aux fonctionnaires. Les techniques soviétiques n’étant pas aux yeux de l’administration montréalaise un archaïsme dont il faut s’émanciper, les cadres montréalais devront subir ce lavage de cerveau.

Pour le sociologue Mathieu Bock-Côté, il s’agit d’« un écho de la théorie du genre qui rêve d’un monde sexuellement neutre ». Alexandre Cormier-Denis, d’Horizon Québec actuel, commentait quant à lui ironiquement la nouvelle en mettant un parallèle entre cette nouvelle croisade donquichottesque et le fait que la mairesse de Montréal appuie le port du voile. Cette double position de la mairesse est en effet difficile à justifier devant le principe de rationalité. Mais justement, Plante n’a jamais cherché à justifier ses délires. Le bon peuple n’a qu’à subir les humeurs de cette reine autoproclamée.

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