31 juillet 2018

Montréal contre le racisme systémique

Par Rémi Tremblay

Vraiment, la ville de Montréal fait tache d’huile au Québec. Ville cosmopolite où le français recule inexorablement et que la population canadienne-française abandonne aux profits des nouveaux venus, sa mentalité diffère de plus en plus de celle du reste du Québec.

À l’automne dernier, j’en ai abondamment parlé, le gouvernement libéral de Philippe Couillard lançait une commission sur le « racisme systémique », une théorie voulant que si les minorités ethniques réussissent moins bien dans de nombreux domaines et sont surreprésentées dans la criminalité, ce ne pouvait être qu’imputable au racisme des « de souche ».

La discrimination dans ce cas ne serait pas nécessairement affichée, comme dans le cas de la ségrégation dans le sud des États-Unis au siècle dernier, mais se ferait de façon insidieuse.

Ainsi, en exigeant par exemple un secondaire cinq (classe terminale) ou une expérience de travail préalable dans certains domaines, ce seraient les minorités qui seraient de facto désavantagées.

Ce genre de critère relève donc du « racisme systémique » et c’est ce à quoi le gouvernement Couillard, qui compte sur les minorités pour se faire réélire, avait décidé de s’attaquer.

Mais, la population avait grondé et même les partis d’opposition, habituellement prêts à endosser toutes les lubies multiculturalistes pour éviter de se faire taxer de racisme, s’opposèrent à la « commission-bidon ».

N’étant pas tout à fait dénué de jugement, le Premier ministre avait décidé de battre en retraite et d’enterrer symboliquement la commission, qui changea de nom et d’objectif et dont le rapport fut rapidement écarté sans que personne n’en parle.

La population du Québec semblait dans l’ensemble s’opposer à cette grotesque mascarade. Mais visiblement, à Montréal, seule ville où l’extrême gauche représentée par Québec Solidaire parvient à faire élire des députés, ils sont nombreux à penser que le « racisme systémique » existe et que le gouvernement doit s’en préoccuper.

C’est l’activiste noir Balarama Holness, ancien candidat municipal et ancien joueur de football professionnel, qui a lancé une pétition au printemps qui devrait être déposée dans les prochains jours.

Cette pétition rassemble pratiquement les 15 000 signatures nécessaires pour que la ville accorde une consultation publique. Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que la commission ne voit le jour.

Lorsque l’on se penche sur le site de Holness, qui étonnamment est uniquement en anglais, ce qui a de quoi choquer au Québec, on comprend que celui-ci considère que l’octroi des hypothèques, le système éducatif et la société en général sont racistes à l’encontre des Afro-Américains.

Même la crise américaine aurait eu des conséquences plus importantes pour les Noirs que pour les Blancs, ce qui prouve hors de tout doute l’omniprésence du « racisme systémique » et du « privilège blanc », autre lubie de plus en plus présente dans le lexique médiatique. Avec un tel promoteur, les orientations de la commission sont prévisibles.

Contrairement au reste du Québec qui n’en voulait pas, la ville de Montréal, joyau progressiste de la province, aura sa commission sur le racisme systémique telle que voulue par Balarama Holness !

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