14 mai 2020

L’identité déformée

Par Lionel Baland

L’identité déformée : grand remplacement et changement de peuple après 1945

Tomislav Sunic

(Traduction : Lionel Baland)

Les peuples métissés et l’immigration de masse organisée sont des concepts capitalistes et communistes. Le capitalisme désire le transfert illimité de marchandises, d’argent et de personnes afin d’augmenter le profit. Le communisme veut des personnes déracinées et manipulables en tant que prolétariat de substitution. Ces deux idéologies sont des reliques du XIXe siècle mercantile, niant les peuples, les ethnies et les traditions. Bien qu’ayant gagné la Seconde Guerre mondiale, ces deux idéologies n’ont pas réussi à fonder un ordre de paix et tentent à l’heure actuelle d’entraîner le monde dans le tourbillon de leur déclin. Le diplomate et conférencier croate Tomislav Sunic enquête sur les origines idéologiques de cette situation.

Nous devons d’abord clarifier certains termes. Les mots tels que « grand remplacement » et « changement de peuple » sont évités au sein du paysage médiatique allemand. Les politiciens qui y sont actifs utilisent principalement le terme « réfugiés » lorsqu’ils parlent de l’évolution actuelle de la population autochtone en Europe. L’utilisation du langage politique en Allemagne est un cas particulier, car tous les idiomes politiques, ainsi que tous les termes politiques, sont censés recevoir, depuis 1945, un nouveau sens.

Selon l’esprit du temps qui prévaut en Allemagne, certains mots sont surutilisés ou évités. Le choix du mot à la mode « réfugié » (Flüchtling) vise à susciter la volonté d’aider l’Autre.

Ce terme sentimental, au lieu du mot plus approprié « immigrant » ou « migrant », est destiné à cultiver le sentiment de culpabilité allemand et à atteindre l’objectif d’un mélange ethnique avec les immigrés non-européens. Ce processus est mené à l’aide du droit d’asile étendu, inclus dans l’article 16a de la Constitution, sans tenir compte de l’article 16b qui interdit l’entrée des ressortissants des pays tiers sûrs. Moins de 5 % des migrants extra-européens sont de vrais réfugiés ou des personnes déplacées, et même après le refus d’asile, ils continuent d’être tolérés et même relativement bien rémunérés par les autorités allemandes.

La question de savoir pourquoi ces migrants ne veulent pas rester dans un pays voisin du leur et possédant une culture proche, comme la Jordanie, la Turquie, l’Arabie Saoudite, mais préfèrent se déplacer vers l’Allemagne, a depuis longtemps trouvé une réponse : un fort désir chez les migrants de profiter des ressources financières allemandes. Bref, le mot réfugié est faux, le mot migrant trop abstrait, le mot réfugié économique à peine utilisé.

En ce qui concerne le changement de peuple ou le grand remplacement, il convient de souligner que, selon le Système en place, cela a toujours été et sera toujours le cas. Récemment, il y a eu plusieurs petits échanges de population dans l’ex-Yougoslavie : de nombreux Croates, Bosniaques musulmans et Serbes de Bosnie furent obligés de quitter leurs anciens foyers. Le mot « déplacement » serait plus approprié, dans ce contexte, vu que ce transfert de population a eu lieu dans l’ex-Yougoslavie balayée par la guerre.

Dans les années 1920, un échange de population important mais plus ou moins réglementé a eu lieu entre la Grèce et la Turquie. Tant qu’un échange de population se déroule à titre volontaire, par exemple après un référendum, il semble être acceptable.  Le seul problème réside dans le choix des mots.

Au début du XVIIIe siècle, il y a eu un échange pacifique de populations dans le Saint Empire romain germanique, avec des centaines de milliers d’Allemands se déplaçant vers l’Europe de l’Est et du Sud-Est après y avoir été appelés en tant que colons par les autorités austro-hongroises. Il conviendrait mieux de parler ici d’une migration ou d’un repeuplement. Entre 1944 et 1947, il y a eu à nouveau un gigantesque échange de population, avec plus de 12 millions d’Allemands déplacés de force dans le cœur réduit de l’Allemagne.

Ici, cependant, le terme « échange de population » est inapproprié car ce déplacement sanglant, mené par les communistes victorieux, a coûté la vie à plus de deux millions de réfugiés allemands. De plus, l’Allemagne n’avait rien d’un pays de cocagne pour les déplacés de la fin 1945 car c’était un pays complètement détruit. Par conséquent, les mots « réfugiés » ou bien « personnes déplacées » semblent mieux convenir ici, car ces Allemands de l’Est (« Volksdeutsche ») ont dû fuir la mort ou la déportation. On pourrait se disputer pendant des jours sur le bon choix des termes convenant aux nouveaux arrivants non-européens d’aujourd’hui en Allemagne.

Causes du changement de population

Les médias du Système d’aujourd’hui se servent des cas de xénophobie et des actes de violence contre les migrants, c’est-à-dire des mauvaises conséquences de l’immigration de masse, afin de faire croire que les Allemands sont peu disposés à accepter des migrants non-européens. De nombreux « experts » analysent les racines de la xénophobie dans des études bien rémunérées. Or ces racines sont bien diverses. Ce ne sont ni l’islam ni les migrants non-européens qui sont à blâmer pour ce nouvel échange de peuples. Le principal coupable est l’idéologie du libéralisme et du multiculturalisme et ses divers avatars modernes.

À propos du présent échange de population en Europe, il n’y a ni plan secret de quelques mauvaises personnes ni théorie du complot. Il y a, bien sûr, des groupes supranationaux et des lobbies qui bénéficient de cet échange international, mais cela ne signifie aucunement que ces groupes élaborent à eux seuls des plans secrets. Ils suivent plutôt un schéma de pensée à la mode.

Le grand remplacement d’aujourd’hui est tout à fait conforme au droit international et lié à la croyance au progrès qui est inhérente à la doxa libérale. Cette conception est fondée sur le principe de la libre circulation des personnes et des biens. Par conséquent, tous les gens, tous les peuples, sont censés devenir interchangeables et périssables. Ce principe libéral est fermement ancré dans les documents de l’ONU et de l’UE. Le marchand ou le spéculateur ne tolère aucune frontière et aucun État, et certainement aucun peuple.

Il ne rêve que d’une grande société de consommation anonyme. Le marchand ne se soucie guère de qui est son client ; que son client soit indien, croate ou africain, il veut juste faire du profit. La migration non-européenne vers l’Allemagne, voire vers l’ensemble de l’UE, est la conséquence logique de la dynamique historique du libéralisme et de la mondialisation qui en dérive. Ce processus a duré environ deux cents ans (1).

Nous avons déjà vu l’impact de cette dynamique au milieu du XIXe siècle.

Par conséquent, toute critique de l’immigration de masse, sans une critique préalable du commerce libéral ou du capitalisme, est inutile. Les petits trafiquants de migrants, dont la plupart viennent des Balkans, ne sont que le reflet des trafiquants de grande envergure qui sont assis dans les rangs de nos gouvernements. Les politiciens, qu’ils soient basés à Bruxelles ou à Berlin, ne suivent que les règles du marché libre.

La gauche a également tort lorsqu’elle parle d’immigration de masse. Aux yeux de la gauche, les migrants constituent aujourd’hui un prolétariat de substitution. La gauche aime faire des discours sur les « droits de l’homme » tout en prétendant qu’il n’y a pas de différences entre les personnes ou les ethnies, et que les identités ethniques ou de genre ne sont qu’une simple construction sociale qui peut toujours être modifiée ou révoquée. Il est frappant de constater que les ligues de vertu, au sein de la gauche européenne, qui rêvent constamment de l’égalité et de l’interchangeabilité entre tous les peuples, ne veulent jamais toucher aux énormes différences de prospérité qui existent entre l’establishment, à savoir le Système mondial, et les migrants, et tiennent ces inégalités économiques pour acquises.

La gauche est peu encline à examiner et dénoncer les causes de la migration extra-européenne ou bien à organiser l’aide aux pays d’origine des migrants. Selon Alain de Benoist : « Ceux qui critiquent le capitalisme et approuvent en même temps l’immigration, dont la première victime est la main-d’œuvre salariée, feraient mieux de se taire. Ceux qui critiquent l’immigration mais gardent le silence sur le capitalisme devraient faire de même. »(2)

L’Allemagne est devenue aujourd’hui l’État de migration idéal, car c’est un pays malade, avec des gouvernements très névrotiques depuis 1945. Si l’on veut comprendre l’état d’esprit de l’Allemagne et de toute l’Europe, en particulier en ce qui concerne l’afflux de migrants non-européens, il faut regarder en arrière. Depuis 1945, l’Allemagne est un État semi-souverain. Ses politiciens, traumatisés par le passé brun du pays, ont dit adieu depuis belle lurette à l’histoire et ont volontairement renoncé à toute notion du politique. La culture de culpabilité explique pourquoi l’Allemagne se classe aujourd’hui au sommet de la prétendue « culture d’accueil » (Willkommenskultur), ce qui ne garantit pas que dans un proche avenir ce sera encore le cas si d’autres États développent des signes d’hostilité envers l’Allemagne. De plus en plus, des politiciens européens et non-européens comprennent que l’Allemagne pourrait bien être prochainement un facteur d’instabilité internationale.

En outre, les gestes allemands d’amour envers « l’Autre » ne signifient nullement que l’Autre se comportera de la même manière amicale envers les Allemands de demain. Dans l’entourage de Madame Merkel, la plupart des gens sont pleinement conscients de cette situation névrotique en RFA ; cependant, ils croient qu’ils peuvent atténuer les tensions sociales en renchérissant sur leur autoflagellation.

La croyance dans le progrès

Les migrants non-européens sont également victimes de ce système mondialiste-libéral. L’immigration non-européenne actuelle est aussi la conséquence de l’échec des guerres américaines du début des années 1990 au Moyen-Orient et de la décolonisation. Bien sûr, les échanges de population d’aujourd’hui pourraient être interrompus ou inversés à tout moment par n’importe quel pays européen, pour autant que les politiciens européens aient la volonté de prendre des décisions politiques ou, en d’autres termes, qu’ils montrent leur détermination à arrêter l’immigration. Or, les politiciens allemands et leurs collègues de l’UE n’ont pas le courage d’arrêter l’immigration car depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tous manquent de la volonté de le faire, de peur d’être accusés de racisme. « L’antifascisme est une norme fondamentale de la culture politique allemande depuis 1945 »(3).

La sacro-sainte économie

Il n’y a pas aujourd’hui un seul État d’Europe occidentale qui soit encore homogène sur le plan ethnique et culturel, comme c’était le cas il y a environ 50 ans. En revanche, le paysage ethnique est différent en Europe de l’Est, partie de l’Europe qui est aujourd’hui plus « européenne » que l’Europe occidentale. En moyenne, la population de chaque État d’Europe occidentale se compose actuellement d’environ 15 % de résidents d’origine non-européenne. Aux États-Unis, cette part non-européenne est de près de 50 %.

À cet égard, on peut carrément parler d’un nouvel Occident coloré, dont les sociétés parallèles ont peu en commun et risquent de déclencher tôt ou tard des troubles et de petites guerres entre les nouveaux venus. La raison pour laquelle il n’y a actuellement pas de conflits interraciaux massifs en Europe occidentale et en Amérique tient au fait que les États-Unis et l’Europe occidentale sont encore des pays relativement prospères dont les généreuses cotisations de sécurité sociale aux migrants non-européens maintiennent la paix sociale. Le système occidental et sa petite branche, l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui, sont basés, depuis 1945, sur la croyance en « la sainte économie », comme l’appelait autrefois le sociologue allemand Werner Sombart.(4)

Ce système, dans lequel la croyance au progrès est devenue une nouvelle religion, périra dès que cette sacro-sainte économie ne pourra plus fournir le salut à ses habitants multiethniques.

Alors, que signifie être un bon Européen aujourd’hui ? Un paysan dans une Roumanie ou une Croatie ethniquement homogène est-il un meilleur Européen que le descendant de troisième génération d’un Somalien ou d’un Maghrébin qui réside à Berlin ou à Paris ? Il faut également être très sceptique vis-à-vis des nombreux groupuscules de droite en Allemagne et dans toute l’Europe occidentale, qui n’arrêtent pas de parler d’une prochaine guerre contre les migrants musulmans. Une chose doit être soulignée ici : si une nouvelle guerre civile éclate en Europe, ce ne sera pas seulement une guerre entre Européens et non-Européens. Cette guerre ne déterminera pas une ligne claire entre l’ennemi et l’ami. De nombreux citoyens de gauche se verront bientôt comme de bons alliés des migrants. Il nous incombe également de distinguer clairement entre religion et appartenance ethnique. La plupart des migrants qui affluent actuellement en Europe sont en fait des musulmans non-européens. Or religion et nationalité ne sont pas synonymes. Il y a des musulmans européens comme les Bosniaques, par exemple, mais il y a aussi des musulmans pakistanais ou somaliens. Ils n’ont rien de commun les uns avec les autres.

Reconnaître les identités

Les actuels flux de migrants en provenance de Turquie pourraient aider les Européens à prendre conscience de leurs racines bio-culturelles européennes communes. En revanche et d’un autre côté, ces migrants non-européens pourraient aggraver les séculaires conflits inter-européens. Voici un exemple : il y a actuellement entre 20 000 et 30 000 migrants non-européens dans l’État dysfonctionnel de Bosnie, où récemment, trois peuples européens – les Croates, les Bosniaques musulmans et les Serbes – se sont battus mais sont désormais contraints de cohabiter. Les districts administratifs serbes de la partie serbe de la Bosnie (« Republika srpska ») ne veulent pas garder ces migrants et n’hésitent pas à les déplacer vers la frontière croate. La tension croato-serbe qui existe toujours risque de s’aggraver davantage. Une situation similaire peut se produire demain, par exemple entre l’Allemagne et la Pologne à cause des migrants.

La grande question est : allons-nous continuer à regarder vers nos petits États et invoquer nos conflits historiques, ou voulons-nous défendre notre identité européenne commune ?

De même, toute critique de l’islam a peu de sens si on néglige le fait que les plus grands partisans de l’immigration musulmane extra-européenne sont les grandes Églises, le pape et ses évêques allemands et américains, et non la gauche et les soi-disant antifascistes. Le christianisme, comme l’islam, est une religion de révélation universelle. Tous deux viennent du judaïsme, qui prend sa source en Orient – pas en Europe. Par ailleurs, l’immigration est désormais soutenue et en large partie légitimée par l’Église et le Vatican. Le rôle du haut clergé catholique en Amérique et en Europe, par rapport aux flux de migrants non-européens d’aujourd’hui, est souvent ignoré. Le comportement de l’Église est en tout cas complètement en harmonie avec l’œcuménisme et l’universalisme chrétiens. Le pape a plaidé à nouveau en janvier de cette année pour l’admission des migrants non-européens.(5)

Afin d’éliminer les racines de ce « grand remplacement » et de l’échange de population, nous devons d’abord porter un regard critique sur toutes les doctrines prêchant l’égalitarisme. Ce que l’on observe maintenant en Occident est la conséquence logique de l’enseignement égalitaire et universel que le christianisme et ses avatars séculiers prêchent depuis deux mille ans. La mystique de l’égalité de tous les êtres humains aboutit aujourd’hui à la métastase libérale et communiste et ses diverses sectes égalitaires et mondialistes. Tous prêchent la fin de l’histoire dans un gros câlin multiculturel et transsexuel.

La seule arme pour nous défendre contre les échanges de populations, à savoir contre le grand remplacement, est de tenir en éveil notre conscience bio-culturelle. Sinon, nous continuerons à ruminer les phrases vides de l’idéologie multiculturelle chrétienne, libérale et communiste. Aussi pertinent qu’il soit de dénoncer les antifascistes ou le capitalisme financier, il ne faut pas oublier que les messagers les plus ardents du grand échange de population ne sont autres que les Églises chrétiennes.

Notes

  1. Sunic, « Historical Dynamics of Liberalism: From Total Market to Total State », Journal of Social, Political & Economic Studies(hiver 1988, vol. 13 No 4).
  2. Alain de Benoist, « Immigration: The Reserve Army of Capital » (traduit par   T. Sunic), The Occidental Observer, April 2011.
  3. Hans-Helmuth Knütter, Ein Gespenst geht um in Deutschland. Deutschland driftet nach links ! (Hamburg : Die Deutschen Konservativen, 2008).
  4. Werner Sombart, Der Bourgeois, cf. « Die heilige Wirtschaftlichkeit» ; (München und Leipzig : Verlag von Duncker and Humblot, 1923),137-160.
  5. T. Sunic, « Non-White Migrants and the Catholic Church : The Politics of Penitence », The Occidental Observer, April, 2017. Voir également Catholic News Agency, « Papst Franziskus: Migranten willkommen zu heißen kann Christen vereinen » , le 22 Janvier 2020.

À propos de l’auteur :

Tomislav Sunic (né le 3 février 1953 à Zagreb) est un publiciste et traducteur croate, ancien diplomate et ancien professeur aux États-Unis. Ses ouvrages ont été traduits en plusieurs langues.

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