L’écriture inclusive : nouvelle dinguerie féministe à la mode
Jean-Michel Blanquer, sitôt nommé ministre de l’Éducation nationale, a signé l’arrêt de mort – du moins, on espère – de l’apprentissage de la lecture par la méthode globale. On attend désormais sa réaction concernant « une nouvelle orthographe censée rendre notre langue moins sexiste », soit « l’écriture inclusive » !
À en croire le journaliste Vincent Matalon, de Francetvinfo, c’est la nouvelle-idée-qu’elle-est-bonne que les antiféministes adorent détester. S’il le dit ! Ne boudons pas notre plaisir et découvrons de quoi il s’agit.
« Cette méthode d’écriture vise à adopter une grammaire et une typographie qui rendent les femmes plus visibles dans notre langue », écrit-il. Exemple donné : « Les Français·es sont divisé·es »… Et cette méthode-là, tiens donc ! « provoque(rait) des débats enfiévrés sur les réseaux sociaux »… Allons bon ! On a du mal à le croire…
Pour preuve, suite à un article des Échos consacrée à la singerie en question, des messages aussi lapidaires que ceux-ci sont allègrement relayés : « Souiller la langue française avec ce genre d’inepties pour incultes ne sauvera pas les femmes du harcèlement de rue ou de l’excision ! » ; « Les poèmes de Musset et de Hugo auraient été be·lles·aux écrits comme ça… Bande d’abrutis. »
On notera que le point de séparation utilisé n’est pas le point habituel, mais un signe distinct (au milieu de la ligne et non en bas de celle-ci) qu’on obtient sur clavier en tapant Alt+0183 sur Windows ou Alt+Maj+F sur Mac : c’est beau le progrès !
Toutefois, vu le niveau en orthographe de nos chères têtes de moins en moins blondes – et parfois plus encore de leurs professeurs –, si l’écriture inclusive était adoptée, tout porte à croire qu’elle connaîtrait le même mauvais sort que l’orthographe (encore) imposé par l’Académie française…
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Philippe Randa,
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