Le western suédois
Ce mardi, trois personnes ont été blessées dans une fusillade à Kristianstad en Suède. Alors que les autorités font face à une multiplication de ce genre d’évènements, la société suédoise s’interroge. On connaissait les westerns spaghetti et les braquages à l’anglaise. On ne connaissait en revanche pas les fusillades suédoises. Au pays des rennes, des élans et du meuble en kit, on a vu s’inviter une tradition qui n’a pas grand-chose à voir avec celle des autochtones. Le royaume scandinave à la croix jaune a longtemps été un havre de paix et de sérénité. Après avoir fait trembler l’Europe sous le règne notamment du roi guerrier Gustave Adophe au XVIIe siècle, la paisible nation protestante s’est peu à peu coulée dans le moule de la modernité pour devenir un pays pacifié, heureux, et d’une neutralité à faire passer un Suisse pour un belliqueux.
Ses ambassadeurs se sont notamment signalés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ayant réussi à rester neutre, la Suède a été un refuge pour bien des fugitifs, on se souvient notamment de ses efforts pour arracher à la mort des juifs, et à la destruction des œuvres d’art. La Suède c’est la paix, la raison et le calme. Mais ça, c’était avant. Selon une étude du Conseil suédois pour la prévention du crime, la Suède est le seul pays en Europe où la violence meurtrière par balles est en hausse. Au cours de l’année écoulée, les fusillades ont augmenté de 10 %, on en dénombre 366, soit une par jour. Elles ont fait 47 morts, et 117 blessés.
Le constat de Klara Hradilova-Selin, auteur de l’étude, est sans appel : « Nous avons comparé les pays d’Europe du Nord, de l’Ouest, de l’Europe centrale, les pays baltes, les Balkans, l’Europe du Sud et l’augmentation en Suède est tout à fait claire. Elle ne peut être observée nulle part ailleurs en Europe. »
Résultat : la Suède est passée du bas du classement européen pour finir presque au sommet, seule la Croatie présente un niveau plus élevé de violence armée ces dernières années. Une évolution inquiétante qui serait due à la guerre des gangs en cours à Stockholm. Dans la seule capitale suédoise, en 2020, les fusillades ont augmenté de 79 %. En 2018 déjà, on s’inquiétait de cette hausse mais surtout, on s’interrogeait sur l’explosion soudaine de cette délinquance. C’est d’ailleurs une autre des vertus de la social-démocratie suédoise : la faculté à ignorer la réalité si cette dernière va à l’encontre du politiquement correct. Appliquons donc l’angle de réflexion et la corrélation que l’opinion suédoise se refuse à voir : en 2018, 33 % de la population suédoise avait au moins l’un de ses parents né à l’étranger. Bizarrement, cette immigration massive correspond à l’augmentation de la délinquance et des fusillades mais aussi des excisions et autres traditions peu présentes dans le folklore scandinave.
Autre conséquence, les « démocrates de Suède » soit l’extrême droite ont bondi de 3 % en 2006 à 17,5 % en 2018. Une information qui devrait permettre à l’opinion de faire la corrélation nécessaire.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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