Le faux racisme policier
La police de la ville de Québec s’est retrouvée sur la sellette cette semaine à la suite de la divulgation publique d’une vidéo dans laquelle des policiers arrêtaient brutalement deux jeunes Noirs à la sortie d’un bar. L’absence de contexte et la présomption d’innocence des policiers n’empêchèrent pas la totalité de la classe politique de dénoncer cet acte raciste qui prouvait bien que la police était dotée de sentiments discriminatoires. Le Québec, et surtout cette capitale nationale qu’on accuse si souvent d’être trop blanche, connaissait son moment George Floyd. De quoi embraser les passions. Il n’en fallait pas plus pour scandaliser l’ensemble des bien-pensants.
On ressortit donc les accusations habituelles contre les policiers impliqués, puis contre la police en général et finalement contre le système qui serait une machine à broyer du « racisé ».
Mais l’affaire prit rapidement une tournure différente : rapidement d’autres vidéos furent diffusées dans lesquelles des arrestations musclées étaient effectuées et les récalcitrants étaient blancs. Impossible donc de continuer de marteler la carte du racisme systémique. Hormis les médias anglophones qui repoussèrent du revers de la main ces nouvelles vidéos, car toutes les victimes ne se valent évidemment pas, le débat se recentra autour du concept de brutalité policière, visible dans ces vidéos ne présentant malheureusement aucun contexte.
Puis, le 2 décembre, nouveau revirement de situation ; l’un des Noirs devenus le symbole de la répression policière raciste fut arrêté pour des allégations d’agressions sexuelles en réunion contre des mineures et de proxénétisme. Comme George Floyd, le jeune « racisé » était loin d’être blanc comme neige. Il faut dire que ce genre d’accusation fit perdre son capital de sympathie à la « victime de brutalité blanche », qui passa rapidement dans l’opinion publique du statut de martyr à celui de salaud.
Le lendemain, le chef de la police de Québec Denis Turcotte rapportait de plus que si les policiers avaient usé de la force lors de cette arrestation c’est qu’il y avait eu résistance à l’interpellation, ce qui avait forcé les policiers à réagir. Le scandale venait de prendre fin, du moins dans l’opinion publique. Des enquêtes internes de la police sur ces vidéos seront conduites pour vérifier le contexte et la proportionnalité de la réponse policière, mais dans tous les cas, ces évènements ont quitté la rubrique « politique » de l’actualité pour reprendre leur place dans les « faits divers ».
Finalement, le dénouement de cette histoire prouve le manque de courage de la classe politique québécoise, toujours prête à accuser les forces de l’ordre de racisme, quand elles font leur travail. Récemment, plusieurs policiers étaient sortis de leur silence pour parler de leur désengagement, notamment lorsqu’ils avaient affaire à des « personnes racisées », de peur de se faire accuser de racisme. Cette péripétie n’aidera pas à régler ce problème.
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