L’Australie accueillera les réfugiés blancs d’Afrique du Sud
par Olivier Bault.
Le ministre australien de l’Intérieur Peter Dutton a confirmé sur la chaîne Sky News Australia que le gouvernement du Premier ministre Malcolm Turnbull étudierait toutes les demandes de visas de la part des fermiers blancs fuyant les persécutions en Afrique du Sud. M. Dutton a indiqué que ses services avaient déjà reçu plusieurs demandes de visas de ce type et qu’il avait conscience que les fermiers blancs d’Afrique du Sud avaient « besoin de l’aide d’un pays civilisé comme le nôtre ». Le ministre en a profité pour apporter un démenti aux affirmations du gouvernement de la République d’Afrique du Sud selon lesquelles le ministre australien des Affaires étrangères aurait fait marche arrière sur la promesse de Dutton, formulée à la mi-mars, d’accorder le statut de réfugiés aux fermiers blancs d’Afrique du Sud qui en feraient la demande.
La promesse australienne faisait suite à la décision du nouveau président sud-africain de suivre l’exemple de Robert Mugabe au Zimbabwe en expropriant sans compensation les Blancs de leurs terres. Cette décision avait été annoncée peu après la prise de fonction de Cyril Ramaphosa à la suite de la démission le 14 février de Jacob Zuma pour cause de scandales de corruption. Le 27 février, l’Assemblée nationale de la République d’Afrique du Sud adoptait à 241 voix contre 83 une motion proposée par le parti racialiste noir d’extrême gauche Economic Freedom Fighters (Combattants pour la liberté économique, EFF) – connu pour ses violences racistes – et soutenue par l’ANC qui tient les rênes du pouvoir.
Cette motion marque le début d’un processus de réforme de la Constitution négociée à la fin de l’apartheid et qui interdit toute expropriation sans compensation approuvée par les tribunaux. Les Blancs d’Afrique du Sud détiennent encore près des trois quarts des terres agricoles car les programmes de redistribution des terres déployés après la fin de l’apartheid en 1994 ont largement échoué du fait du manque de repreneurs non-blancs avec la volonté et les qualifications nécessaires.
Si le président Ramaphosa a assuré qu’il s’opposerait aux expulsions par la violence à la mode zimbabwéenne, la crainte existe de voir la production agricole s’effondrer en Afrique du Sud comme dans l’ancienne Rhodésie. Dès aujourd’hui, la simple annonce de l’expropriation sans compensation à venir empêche les agriculteurs afrikaners d’obtenir des prêts bancaires pour financer leur activité et ne peut qu’encourager les violences racistes dont ils étaient déjà victimes. Selon une étude d’AfriForum, les exploitants agricoles d’Afrique du Sud sont assassinés 4,5 fois plus souvent que la moyenne. AfriForum a recensé 357 attaques contre des fermes et 70 meurtres de fermiers ou de membres de leurs familles en 2016 (contre 48 meurtres en 2011).
Les demandeurs d’asile blancs d’Afrique du Sud sont donc bien de vrais réfugiés et non pas des immigrants économiques, et, ainsi que l’a dit le ministre australien de l’Intérieur, ce sont des gens travailleurs qui seront une véritable richesse pour la société australienne. Une richesse dont le départ appauvrira malheureusement encore plus l’Afrique du Sud.
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