La chanteuse Amel Bent obtient la nationalité… algérienne
par Arnaud Raffard de Brienne
La chanteuse française Amel Bent, par ailleurs coach et membre du jury de l’émission de variétés The Voice, entre autres, vient d’obtenir la nationalité algérienne.
Née à Paris intra-muros d’un père algérien ayant quitté le bercail à peine avait-elle soufflé sa troisième bougie et qu’elle n’aura par conséquent pas connu et d’une mère marocaine, la petite Amel Bent Bachir a grandi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. De nationalité française donc, selon les critères actuels du Code de la nationalité, rien ne la prédisposait à solliciter puis obtenir à 40 ans la nationalité algérienne et sa tirade sur un besoin de « faire la paix avec une partie de mon histoire » pourra légitimement laisser perplexe.
Le chemin classique de l’intégration consiste le plus souvent, pour les populations venues d’ailleurs, à tenter d’obtenir la nationalité française, ce qui s’apparente plutôt à un jeu d’enfant en France et, pour les titulaires d’une double-nationalité, à abandonner tôt ou tard leur nationalité d’origine.
Mais pour Amel Bent, il s’agit semble-t-il d’un processus d’intégration à l’envers ou plutôt, au sens strictement littéral, de dés-intégration. Du haut de l’estrade installée au consulat d’Algérie pour la circonstance, la chanteuse s’est même fendue d’un vibrant « Je suis fière d’avoir deux maisons et d’aller en Algérie et je me sens chez moi (…) Ce soir, je me sens chez moi avec vous, entre algériens, entre algériennes. »
Il se trouvera certainement des esprits forts pour gager que cet irrépressible amour pour une nation où elle n’a à l’évidence jamais vécu ou en marque d’affection pour un père qu’elle n’a jamais connu, pourrait s’apparenter à s’y méprendre à une manœuvre clientéliste. Pour une chanteuse de variété, s’afficher algérienne en France devrait en effet ouvrir d’intéressantes perspectives commerciales.
Article paru sur le site du Nouveau Présent.
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