Intelligence Artificielle, la mise sous tutelle de la Pensée ?
Apple a déployé fin octobre son premier système d’intelligence artificielle générative « Apple Intelligence », sur ses smartphones, ordinateurs et tablettes. Merveilleux, non ? Voyons un peu.
Remontons à 2005. Aux États-Unis, à Minneapolis une affaire avait fait grand bruit. Un père s’était étonné des publicités et des bons d’achat pour des articles de grossesse que recevait sa fille. Il en discute alors avec elle et découvre qu’elle attendait effectivement un enfant ! Target, la chaine commerciale avait utilisé des techniques d’analyse prédictive, basées sur le comportement et les habitudes d’achat de la jeune fille.
Aujourd’hui c’est banal. Caméras. De vitesse. De police. De rue. De magasins. De gares. De banque… Surveillance, suivi, observation… Repérage de nos actions. De nos réseaux. De nos achats. Nous sommes enregistrés partout, tout le temps.
Les algorithmes de Google, Facebook, Twitter, Amazon, WhatsApp repèrent nos comportements depuis nos smartphones, ordinateurs, Facebook, Twitter Dropbox, Gmail, YouTube, Wase, Shazam… Cartes de fidélisation, montres ou les voitures connectées, chaque clic laisse des traces de nos données personnelles.
Rançon des avantages du web 2.0 cette réduction de la vie privée nous a aujourd’hui conditionné. La Chine et les États-Unis se font concurrence pour commercialiser la surveillance et ce conditionnement par l’IA au reste du monde et à grande échelle. Méfiez-vous de ce que vous dites, de ce que vous lisez, de ce que vous écrivez, où vous allez, et avec qui vous communiquez. Toutes nos données, jusqu’à notre santé, sont enregistrées et surveillées en temps réel, par des algorithmes qui scannent nos données biométriques depuis nos montres, nos voitures ou nos objets connectés.
La reconnaissance faciale, facilement contournable, va laisser place à d’autres moyens : une société, Watrix, a produit une IA capable d’identifier une personne à partir de sa marche avec une exactitude de 94 %. Le Pentagone travaille sur « Jetson », un système par laser capable d’identifier une personnes à partir de son rythme cardiaque. Le Wi-Fi peut également être utilisé pour localiser les individus, identifier leur position et même suivre leurs signes vitaux. Le contrôle par l’IA du web, des réseaux sociaux et de nos connexions permet notre pistage instantané, mais également des possibilité prédictives de plus en plus fiables.
À quand l’intervention non plus sur des faits, mais sur des probabilités ?
La généralisation de l’IA va encore améliorer le conditionnement des populations afin d’en obtenir les bonnes soumissions. Si nous nous assujettissons placidement aux contrôles et aux normes, c’est parce qu’elles nous persuadent que ce sont les conditions d’un monde meilleur. Dans les démocraties, l’autoritarisme numérique ne doit surtout pas être autoritaire. Pour éviter de voir les gens descendre dans la rue il faut convaincre les populations que ce sont elles qui décident des choix auxquels il convient de les amener. Choix qui ne sont plus évalués rationnellement, mais manipulés et imposés par l’injonction morale.
Ajoutée à l’OTAN et aux formations « Young leaders » à destination des dirigeants, l’intelligence artificielle conçue, produite et diffusée par les États-Unis complétera la mise sous tutelle de l’Europe. L’objectif est à terme de nous formater à un système de pensée et à une vision du monde construites sur les valeurs américaines imprégnées de la croyance protestante en la Destinée Manifeste avec pour vocation d’imposer la démocratie au reste du monde fusse par la guerre puisque nous avons forcément raison.
Comment s’en défendre ? Refuser le 2.0 ? Non. Mais le prendre à ses propres possibilités. Ainsi pour Julien Assange créateur de Wikileaks, la cryptographie est la forme la plus aboutie de l’action subversive. En 1977, une équipe de cryptographes mettait en place un système le chiffrement RSA. Il était si incassable que la National Security Agency obtint de considérer sa diffusion comme crime fédéral. En 2013, selon des informations publiées par Reuters, la NSA aurait soudoyé RSA Security, afin que celle-ci introduise une porte-dérobée dans les algorithmes de chiffrement, notamment par ceux du système BSafe. À terme, le crime ne sera plus d’être manipulé, mais de s’en défendre.
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