8 septembre 2025

Idéologie woke et cultisme gauchiste

Par Philippe Joutier

Fascisme ! Complotisme ! Droitisme ! À censurer toute affaire cessante ! L’idéologie woke et le cultisme gaucho-progressiste de l’intelligentsia moralisante hurlent à l’infamie. Cause de leur indignation : Deux discours qui osent s’en prendre à la rhétorique convenue sur le transsexualisme et condamnent l’omerta sur ses dérives.

D’abord, Transmania, le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern qui fait le buzz, visé par une plainte contre l’homophobie et qui appelle à la mort des autrices.

Ensuite Marla-Svenja Liebich, transgenre allemand et son doigt d’honneur adressé au gaucho populisme allemand.

Les auteurs de Transmania questionnent sur la capacité du libre choix pour des enfants mal dans leur sexe et dénoncent l’utilisation des bloqueurs de puberté dont les conséquences sanitaires et sociales peuvent être calamiteuses. Faut-il attendre la maturité, mais avec des caractères sexuels achevés donc difficilement réversibles ou bloquer la prépuberté pour laisser davantage de temps à des esprits encore incertains avec l’avantage de caractères possiblement évolutifs ? Selon elles, le changement de sexe c’est aussi un marché de 1, 6 milliards de dollars. L’industrie pharmaceutique est ravie de cette mouvance juteuse car hautement rentable ainsi que des médecins au bistouri facile qui n’hésitent pas à proposer des mammectomies à des fillettes de 14 ans. C’est un lobby.

Accusé également d’extrémisme, mais lui (ou elle ?) se marre et le revendique : Marla-Svenja Liebich, anciennement Sven Liebich.

Doté d’un pénis indiscutable et d’une superbe moustache blonde à crocs, Sven Liebich considéré comme néonazi avait été condamné à 18 mois de prison pour incitation à la haine. Or par une loi peu banale votée fin2024 par le Bundestag, en Allemagne le sexe ne relève plus de la biologie, mais devient simplement déclaratif. Peu importe l’aspect ou la morphologie, nul besoin d’un certificat médical. À partir de 14 ans, une simple allégation à l’état civil pour modifier la mention de sexe ou son nom est suffisante. Goguenard, Sven s’est donc réclamé de cette loi pour s’affirmer femme, se renommer Maria Svenja et demander à purger sa peine à la prison pour femmes de Chemnitz. Quitte à être condamné autant se faire plaisir.

Mais quid des regrets ? 27 études réalisées aux États-Unis ont tenté d’étudier la prévalence du regret chez 7928 personnes transgenres ayant subi une chirurgie dont 33 % pour des interventions transmasculines et 67 % pour des interventions transféminines. Seules 77 d’entre elles ont regretté l’opération. En gros 1%. La prévalence du regret est donc extrêmement faible chez les patients transgenres. Ces résultats démontrent sans ambiguïté que pour des personnes à la structure psychologique ou biologique incertaine, se sentir mal dans son sexe est une indiscutable souffrance. Plutôt que de les considérer anormales, il vaut mieux répondre à leur souhait. Chercher à les maintenir dans leur sexe c’est risquer les mêmes échecs que ceux d’une époque où on préconisait de démutiser les sourds ou de droitiser les gauchers contre leur volonté. Reste qu’en l’occurrence il s’agit ici d’adultes et non d’enfants prépubères. Fort justement Dora Moutot et Marguerite Stern rappellent la fragilité de cette période de l’enfance et la stupidité de vouloir la réglementer.

Qui se souvient de la BD de Lauzier parue en 1974, Les Sextraordinaires Aventures de Zizi et Peter Panpan ? Les héros y politisaient le sexe en exigeant des dirigeants le droit à l’orgasme pour tous. Prémonitoire ! Aujourd’hui, nous en sommes exactement là. Les émois pubertaires propres à chaque adolescent relèvent de l’intime et doivent se régler au cas par cas avec l’accompagnement si besoin d’un psychologue. Prétendre y répondre par la loi aboutit au non-sens et à la gaudriole dont Marla-Svenja Liebich a fait la démonstration implacable. A la sexualité récréative d’ordre personnel, limitée au net ou aux boites échangistes, l’Allemagne y ajoute aujourd’hui la sexualité déclarative d’ordre social.C’est un concept assurément original. Elle va permettre la concupiscence sexuelle de tous les prédateurs masculins. Si vraiment les députés allemands n’y ont pas pensé, un tel stade d’incompétence et d’impéritie n’est pas sans grandeur et mérite le Guiness. Et pendant que l’Europe s’interroge sur ses tourments existentiels, Trump, Xi, Poutine, Murmu, le Guide Suprême, tous se marrent. On en viendrait presque à plaindre la pauvre Ursula ! Évidemment savoir que nous sommes les plus cons peut aussi être une source de satisfaction. Ça au moins on ne nous l’enlèvera pas !

Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33968550/

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