29 août 2018

Espagne : invasion et renvoi de « migrants » à Ceuta

Par Euro Libertes

Clôture de six mètres de haut, barbelés, Garde civile : rien ne les arrête. Mercredi, quelque 116 « migrants », pour la plupart des Africains âgés d’une vingtaine d’années, ont forcé le passage-frontière et sont parvenus à pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.

116 sur les 300 qui, en début de matinée, étaient prêts à tenter la grande invasion. Sans montrer patte blanche. Sans hésitation, quitte à se lacérer sur les barbelés, ils ont donc franchi les obstacles et ont affronté les forces de l’ordre avec une rare violence. « Les migrants ont jeté sur les agents des récipients en plastique remplis d’excréments, de sang, de chaux vive et d’acide », raconte le porte-parole de la préfecture de Ceuta. Un face-à-face au cours duquel sept gardes-frontières ont été blessés notamment à cause de brûlures d’acide et de chaux. Très critiqué dans son pays, le socialiste Pedro Sánchez, chef du gouvernement, a aussitôt apporté « tout son soutien aux forces de l’ordre qui affrontent de manière exemplaire le défi migratoire, en particulier aux agents blessés aujourd’hui. »

Des forces de l’ordre exemplaires qui n’en sont hélas pas à leur premier contact violent avec ces « migrants » attirés par l’eldorado européen. En juillet dernier, ils étaient plus de 600 à être entrés en force sur le territoire espagnol devenu la destination privilégiée des « migrants », devant l’Italie et la Grèce. Selon les chiffres, depuis le début de l’année, ce sont quelque 4 000 « migrants » qui ont forcé les portes de l’enclave espagnole de cette Europe devenue une véritable passoire grâce à la complicité des dirigeants européens incapables de gérer cette crise migratoire sous couvert d’un humanisme de façade mais également avec la complicité des ONG.

Lesquelles ONG, notamment l’ONG Caminando Fronteras, y sont allées de la corde sensible et des jérémiades en découvrant que, dès jeudi, les 116 « migrants » subsahariens entrés de force et illégalement à Ceuta ont été réexpédiés manu militari au Maroc.

Un retour à l’envoyeur basé sur « la réactivation » d’un accord bilatéral conclu il y a 26 ans entre l’Espagne et le Maroc, a souligné la préfecture de Ceuta. Une expulsion faite en toute « légalité », précise-t-on au ministère de l’Intérieur en assurant que « toutes les conditions requises par la loi espagnole sur les étrangers avaient été remplies ». Une expulsion légale dénoncée et condamnée par l’ONG Caminando Fronteras comme étant une « opération d’énorme violation des droits humains par le gouvernement espagnol ».

Après l’Italie de Matteo Salvini, l’Espagne de Pedro Sánchez entendrait-elle enfin la colère populaire face à l’invasion migratoire et comprendrait-elle, contrairement à la France et à l’Allemagne, qu’il faut défendre son territoire ? L’avenir le dira.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :