Clôture de six mètres de haut, barbelés, Garde civile : rien ne les arrête. Mercredi, quelque 116 « migrants », pour la plupart des Africains âgés d’une vingtaine d’années, ont forcé le passage-frontière et sont parvenus à pénétrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
116 sur les 300 qui, en début de matinée, étaient prêts à tenter la grande invasion. Sans montrer patte blanche. Sans hésitation, quitte à se lacérer sur les barbelés, ils ont donc franchi les obstacles et ont affronté les forces de l’ordre avec une rare violence. « Les migrants ont jeté sur les agents des récipients en plastique remplis d’excréments, de sang, de chaux vive et d’acide », raconte le porte-parole de la préfecture de Ceuta. Un face-à-face au cours duquel sept gardes-frontières ont été blessés notamment à cause de brûlures d’acide et de chaux. Très critiqué dans son pays, le socialiste Pedro Sánchez, chef du gouvernement, a aussitôt apporté « tout son soutien aux forces de l’ordre qui affrontent de manière exemplaire le défi migratoire, en particulier aux agents blessés aujourd’hui. »
Des forces de l’ordre exemplaires qui n’en sont hélas pas à leur premier contact violent avec ces « migrants » attirés par l’eldorado européen. En juillet dernier, ils étaient plus de 600 à être entrés en force sur le territoire espagnol devenu la destination privilégiée des « migrants », devant l’Italie et la Grèce. Selon les chiffres, depuis le début de l’année, ce sont quelque 4 000 « migrants » qui ont forcé les portes de l’enclave espagnole de cette Europe devenue une véritable passoire grâce à la complicité des dirigeants européens incapables de gérer cette crise migratoire sous couvert d’un humanisme de façade mais également avec la complicité des ONG.
Lesquelles ONG, notamment l’ONG Caminando Fronteras, y sont allées de la corde sensible et des jérémiades en découvrant que, dès jeudi, les 116 « migrants » subsahariens entrés de force et illégalement à Ceuta ont été réexpédiés manu militari au Maroc.
Un retour à l’envoyeur basé sur « la réactivation » d’un accord bilatéral conclu il y a 26 ans entre l’Espagne et le Maroc, a souligné la préfecture de Ceuta. Une expulsion faite en toute « légalité », précise-t-on au ministère de l’Intérieur en assurant que « toutes les conditions requises par la loi espagnole sur les étrangers avaient été remplies ». Une expulsion légale dénoncée et condamnée par l’ONG Caminando Fronteras comme étant une « opération d’énorme violation des droits humains par le gouvernement espagnol ».
Après l’Italie de Matteo Salvini, l’Espagne de Pedro Sánchez entendrait-elle enfin la colère populaire face à l’invasion migratoire et comprendrait-elle, contrairement à la France et à l’Allemagne, qu’il faut défendre son territoire ? L’avenir le dira.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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