15 août 2017

Entretien avec Marie-Simone Poublon

Par Fabrice Dutilleul

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Ce livre est écrit par Giuseppe Belvedere et vous-même. Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

Nous avons écrit ce livre à deux mains pour dénoncer un scandale humain qui se déroule ici sous nos yeux, à Beaubourg, en plein cœur de Paris. Giuseppe Belvedere vit une tragédie sans précédent. Il dénonce les persécutions subies au quotidien et les agressions physiques sur sa personne. Le harcèlement policier orchestré par la mairie du 4e arrondissement de Paris a conduit Giuseppe à vouloir témoigner publiquement. Il veut que les coupables soient punis. Il souhaite que le maire Christophe Girard cesse et corrige l’œuvre noire de ces prédécesseurs, Dominique Bertinotti et Bertrand Delanoë, et que justice soit rendue.

Paris Vox  a écrit le 9 août dernier « Ce livre enquête se veut être une dénonciation de ce scandale social et humain se déroulant en plein Paris, ainsi qu’un appel à la solidarité et à la justice ». Je crois qu’il n’y a rien d’autre à ajouter quant à l’objectif de ce livre ! D’ailleurs, pour l’anecdote, c’est Giuseppe qui a choisi le titre du livre.

Personnellement j’ai retrouvé de multiples témoignages, des documents officiels, des vidéos, des relevés de décisions des réunions du conseil de quartier de Saint Merri, quartier où résidait et où réside toujours Giuseppe dans une camionnette abri depuis 7 ans. Ces témoignages doivent être rendus publics car nous avons depuis longtemps dépassé la simple querelle entre les protecteurs des oiseaux et ceux qui les tuent. Le cas de Giuseppe Belvedere est beaucoup plus grave ! Il est victime de tentatives d’homicide. Il a été gravement blessé par un chien d’attaque ou encore un couteau planté dans le cou le 20 juillet 2017, parce qu’il est une forte tête, un bouc émissaire, un opposant au régime, à l’oukase socialiste.

Qui est vraiment Giuseppe Belvedere ? Pourquoi dites-vous que c’est un bouc émissaire ?

Giuseppe est un humaniste, italien d’origine, né en 1945 en Calabre, arrivé en 1970 à Paris. Il a fondé une famille et a travaillé pendant plus de 40 ans dans ce quartier du Marais qu’il a vu changer au fur et à mesure des années, passant du statut de quartier populaire à celui de quartier « bobo ». Les conséquences sociales se font sentir et certains habitants disent que les locataires aux loyers bas sont confrontés à des pressions pour quitter leurs logements devenus convoités par les nouveaux socialistes enrichis qui veulent moraliser la vie des autres alors qu’ils sont porteurs de toutes les « nouvelles tares » issues de la société ouverte (en somme, c’est la définition du bobo !). Les politiciens dits socialistes de ce quartier se sont enrichis de « traitres » aux dents longues, aux paroles acérées et au cœur aride, prêts à tout pour se débarrasser de ceux qui gênent ! Giuseppe est gênant.

Bouc émissaire, il l’est ! Il a juste le malheur d’aimer donner quelques grains aux oiseaux. Activiste dans la protection des oiseaux des villes depuis de nombreuses années, il se bat pour honorer la mémoire de Nadia Fontenaille, ancienne présidente de la Société Protectrice des Oiseaux des Villes (SPOV), aujourd’hui décédée, et pour défendre les engagements qu’avait pris la mairie de Paris sous la gestion Jean Tibéri, puis anéantis sous celle de Bertrand Delanoë.

Force est de constater que Giuseppe est devenu pour la mairie de Paris 4 et pour les bobos, « le mauvais citoyen » qu’il faut abattre. Le processus de destruction est largement entamé et la vie de Giuseppe ne tient plus qu’à un fil. Il est dans la plus grande précarité. Survivra-t-il encore longtemps. Je ne le pense pas. Il faut que ces crimes « sans armes » mais tout aussi violents soient dévoilés au grand jour.

Il me semble que vous aviez signé un premier livre qui dénonçait « l’affaire Giuseppe » ?

C’est vrai. J’ai écrit « Les oiseaux de la colère », publié en 2016, pour alerter l’opinion publique sur la situation déjà précaire et extrêmement scandaleuse d’un retraité jeté à la rue comme un malpropre.

D’ailleurs Giuseppe dans Les ailes du paradis (chapitre X) fait deux demandes au président Macron et à Anne Hidalgo. L’une d’elle, concerne l’arrêt des expulsions des personnes âgées comme ce fut le cas de Marie Di Frenza à Sète ou de Nadine Zuili à Paris 19 où là le maire semble réagir.

Les oiseaux de la colère a fait l’objet d’une émission sur TVLibertés dans « Livre Libre » avec Gilbert Collard. Ce livre est plus une réflexion sur la société et la politique à partir du cas de Giuseppe Belvedere. Depuis j’ai revu Giuseppe plusieurs fois. D’autres événements dramatiques ont encore eu lieu et il aurait pu y laisser la vie.

Les ailes du paradis est tout autre, c’est un livre enquête qui permettra au lecteur de comprendre que nous sommes très loin d’une politique socialiste et que certains élus mettent en place des machinations machiavéliques pour détruire un citoyen comme Giuseppe, parfaitement inoffensif, mais gênant pour la pensée unique, intolérante et péremptoire.

Les ailes du paradis, Giuseppe Belvedere et Marie-Simone Poublon, 180 pages, de nombreuses photos, 19 €, pour commander ce livre via internet, cliquez ici.

LES AILES DU PARADIS

Pour plus d’informations, je vous laisse le soin de naviguer sur

éditions mariesimone.fr !

Tél 06 62 01 60 40

editionsmariesimone@gmail.com

www.mariesimone.fr

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