Entretien avec Jean-Claude Bourret
Entretien avec Jean-Claude Bourret, à propos de la réédition de ses quatre premiers livres historiques sur les OVNI aux éditions Dualpha
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Jean-Claude Bourret fut, à 32 ans, grand reporter à France-Inter et présentateur du journal de la troisième chaîne. Il a suivi à Houston et à Cap Kennedy les vols Apollo, a dirigé tous les soirs sur France-Inter le « plus grand dossier radio jamais réalisé sur les soucoupes volantes. »
Vous avez souvent posé la question à vos interlocuteurs : « Pourquoi ce mépris, cette opposition, à la réalité des OVNI ? »… Vous-même, quelle est votre propre réponse à cette question ?
Il suffit de suivre l’évolution de l’astrophysique… En cinq ans, nous sommes passés de deux cents milliards de galaxies, à plus de… deux mille milliards ! Et on découvre une nouvelle galaxie toutes les semaines… Je rappelle qu’une galaxie, c’est cent à deux mille milliards d’étoiles, et des dizaines de milliards de planètes… habitables ! Tout est dit.
La nouvelle vague des soucoupes volantes, Jean-Claude Bourret, Ed. Dualpha, 390 p., 31 euros.
La plupart des témoins vous ont répondu que leur conviction était faite après avoir vécu leur expérience personnelle au contact de phénomènes liés aux OVNI… Certains sont-ils revenus sur leurs convictions premières ? Éventuellement sous la pression de leur entourage pour ne plus être moqués ?
Aucun. Et le nombre de témoins qui ne parle pas est… conséquent.
À l’époque de vos émissions sur France-Inter, vous indiquez que les scientifiques que vous avez rencontrés – niant quasiment tous la réalité des OVNI – vous avaient surpris en confessant qu’en fait, les OVNI, ils ne savaient pas ce que c’était… Depuis cette époque, la communauté scientifique a-t-elle évolué sur ce sujet ?
Très peu. Les « scientifiques » sont souvent formatés par l’université, ce qui est logique. Dès que vous sortez de ce qui est enseigné, ce n’est plus jugé comme étant crédible.
Le nouveau défi des OVNI, Jean-Claude Bourret, Ed. Dualpha, 390 p., 31 euros.
Pourquoi, à part pour certains athées radicaux, les « miracles » de la religion chrétienne sont « respectés », alors que les « apparitions extraterrestres » sont souvent tournées en ridicule ?
Je n’ai pas le sentiment que les « miracles » soient respectés par les athées. D’ailleurs, un miracle, n’est pas respectable : il existe tout simplement, et ne s’insère pas dans le domaine habituel de la connaissance humaine. Mais il est des « miracles » qui en révèlent beaucoup plus sur les intelligences non humaines qui nous entourent que les livres cultuels les plus sacrés… Comme le « miracle » de Fatima, qui est clairement une apparition d’OVNI, avec communication/manipulation des témoins…
L’Ufologie passionne-t-elle encore les foules comme cela a été le cas au siècle dernier ? Le « péril écologique » n’a-t-il pris le pas sur le « péril » (?) extraterrestre ?
Les ufologues, étiquette qui ne veut pas dire grand-chose tant elle recouvre des situations intellectuelles fort différentes, ont évolué avec le temps, et utilisent désormais les puissants moyens de l’informatique pour faire progresser leur passion.
Les témoignages sont bien mieux analysés, et la communication des données est ultra-rapide, ce qui permet à ceux qui le souhaitent d’être parfaitement informés de ces milliers de cas inexplicables et crédibles.
La science face aux extra-terrestres, Jean-Claude Bourret, Ed. Dualpha, 390 p., 31 euros.
Le Grand public se passionne pour les livres (depuis Jules Verne), les films (citons Le village des enfants (en 1960 !) avant les grands succès comme La guerre des étoiles, ET, Contact (avec Jodie Foster), etc., les séries (X-Files, Origines, etc.), mais reste en général perplexe lorsqu’on lui parle de la simple possibilité d’intelligence extraterrestre… Comment l’expliquez-vous ?
C’est l’ambition inconsciente de l’Homme d’être le plus intelligent de l’univers, et… le seul, évidemment. Or, sans parler d’Ovnis, la simple étude de l’évolution ultra-rapide de l’astrophysique balaye toutes les fausses certitudes des professeurs agrégés, qui, inconsciemment, rejettent toute idée d’un foisonnement des intelligences cosmiques, car leur niveau de connaissance serait instantanément réduit à presque zéro face à d’autres savoirs venus des étoiles et qui ont des millions, voire des milliards d’années d’avance…
La conquête de l’espace a enthousiasmé le public avec les premiers pas de l’homme sur la Lune… Depuis, il semble que cet engouement ait régressé. Ce n’était pourtant pas un « effet de mode »… Qu’en pensez-vous ?
Nous sommes dans une société de l’instantané, car l’IA (Intelligence Artificielle) prend le relais de celle de l’humain, sans que celui-ci n’en ait vraiment conscience. Nous sommes dans une période intermédiaire, entre l’âge des cavernes + l’ordinateur, et l’approche de la magnificence Divine du Créateur… avec entre les deux périodes, l’obligation pour notre humanité de quitter la planète Terre, pour aller poursuivre notre existence sur l’une des planètes habitables de notre galaxie, planètes qui se comptent par… dizaines de milliards (NASA)… Et seule l’IA permettra le voyage, quelle que soit sa durée. Ce qui veut dire, que dès l’apparition des ordinateurs quantiques, nous saurons que notre obligation de quitter notre planète pour aller vivre ailleurs, approche. La question étant : les ordinateurs quantiques, qui seront des milliards de fois plus puissants que nos PC actuels, seront-ils la dernière étape avant notre départ de la planète Terre, qui va mourir progressivement dans quatre milliards d’années ?
OVNI : l’armée parle, Jean-Claude Bourret, Ed. Dualpha, 390 p., 31 euros.
Dans les premières lignes du premier livre que vous avez consacré aux OVNI, vous écrivez : « “Entre nous, les soucoupes, c’est de la blague, hein ?” Cette question, on me l’a posée cent fois. Comment un journaliste “sérieux” pouvait-il s’intéresser aux petits hommes verts ? Pour faire du sensationnel ? Non. Pour faire mon métier : informer »… Aujourd’hui, ne vous semble-t-il pas que beaucoup de journalistes préfèrent affirmer leurs propres convictions en sélectionnant les seuls témoignages ou informations qui apportent de l’eau à leur moulin, délaissant ou fustigeant les autres… ? et si c’est le cas, comment l’expliquez-vous : paresse ou peur de représailles professionnelles s’ils dérangeaient les idées dominantes ?
La rigueur du journaliste doit être permanente : enquêter, vérifier les faits… et non pas régurgiter ce que le Pouvoir politique ou économique – celui qui est propriétaire des médias – veut faire croire au Peuple… Tous ceux qui passent à côté du dossier Ovni et des implications que cela représente pour notre avenir, ne sont ni des journalistes, ni des êtres humains à part entière.
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La Nouvelle vague des soucoupes volantes
Le Nouveau défi des OVNI
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OVNI, l’armée parle
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