14 mars 2020

Contre Greta… Izabella !

Par Euro Libertes

par Paul Vermeulen.

Si je vous dis qu’elle est Suédoise, qu’elle est engagée, qu’elle a 16 ans et mobilise les foules, vous pensez bien évidemment à Greta Thunberg. Eh bien vous avez tout faux car si elle s’occupe d’écologie, elle s’intéresse avant tout à son pays, la Suède, à son devenir, à sa défense contre l’immigration sauvage et à la lutte contre l’UE. Elle s’appelle Izabella Nilsson Jarvandi. Ses discours, elle les prononce contre la migration de masse et les politiques familiales actuelles qui conduisent au « génocide du peuple suédois ». En raison de son âge et de sa politique, Jarvandi a été surnommée « l’anti-Greta Thunberg ». Mais qui est cette jeune et jolie adolescente au nom si peu scandinave ?

Né le 25 novembre 2003 d’un père iranien et d’une mère suédoise, elle a grandi dans une banlieue à forte criminalité à Göteborg. Lors de ses études, elle a été confrontée très tôt au politiquement correct à travers le cas de viols en milieu scolaire où des enseignants refusaient de dénoncer les criminels par peur de s’en prendre à certains élèves étrangers (il ne faut pas oublier qu’en Suède, les viols et agressions sexuelles ont quadruplé en dix ans).

Dans ce contexte, elle s’est dite d’accord avec le président hongrois Orbán, appelant notamment au renouveau des familles chrétiennes, dénonçant la colonisation idéologique de la théorie du genre. Izabella ferraille contre un désastre bien plus grand que le réchauffement climatique : le désastre anthropologique et culturel qui menace la Suède. « On ne me réduira jamais au silence et je ne pardonnerai jamais aux politiques tout le mal qu’ils ont fait à ma chère Suède […]. Je suis convaincue que les dieux veillent et je sais que les traîtres seront un jour jugés sévèrement », fulmine Izabella en prenant la parole dans les rues des cités scandinaves.

Insécurité et immigration

Pour mieux comprendre sa colère, il faut savoir qu’en 2014 et 2015, la Suède est le pays d’Europe qui a accueilli le plus grand nombre de demandeurs d’asile et de réfugiés par habitant jamais enregistré dans un pays de l’OCDE (principalement du Moyen-Orient et d’Afrique). 16 % de sa population est née à l’étranger… Cette immigration a fatalement entraîné un accroissement de la délinquance. Ainsi le taux d’homicides se situe aujourd’hui au-dessus de la moyenne européenne. En 2017, sur les 112 hommes et adolescents jugés coupable de viol en réunion, 82 étaient nés ailleurs que dans le pays et, parmi ceux nés en Suède, seuls 13 avaient deux parents suédois. Dans un rapport de 2018, la police suédoise signalait : « Les suspects d’actes criminels commis par d’importants groupes de délinquants sont, pour la plupart, des individus de nationalité étrangère […]. Après la réintroduction de tests pour déterminer l’âge des migrants, 78 % des individus qui y ont été soumis se sont révélés être des adultes. »

Résultat, aux élections de 2018, les sociaux-démocrates sont descendus sous les 30 % pour la première fois depuis plus de cent ans alors que la formation nationaliste les Démocrates de Suède frôlait la barre des 20 %. Cette révolte que l’on sent grandir dans cette vieille nation, Izabella Nilsson Jarvandi en est le symbole et le fer de lance. Elle qui a soutenu les Gilets jaunes indiquait il y a quelques mois dans un de ses tweets : « Même si les Suédois ne manifestent pas de la même manière que les Français, il faut être conscient que l’État actuel, en mettant en colère les fils et les filles des Vikings, se prépare dans un avenir proche à une forte rébellion. »

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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