Casse-tête ferroviaire pour les « femmes à barbe » et les « hommes en jupe »
Par Philippe RandaC’était il y a… 70 ans, à un mois près. Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, une dame à la peau d’ébène, refusa de céder sa place à un homme blanc comme la loi le lui imposait. Cela se passait dans la ville de Montgomery, en Alabama, aux États-Unis d’Amérique.
On considère désormais que la désobéissance de Rosa Parks fut l’étincelle qui déclencha outre-atlantique le mouvement des droits civiques pour que « les Afro-Américains puissent bénéficier comme tout autre Américain des droits civiques inscrits et garantis par la Déclaration d’indépendance et la Constitution des États-Unis sans limitation juridique ou restriction juridique que ce soit. »
Fort bien et qui songerait de nos jours à réinstaurer une quelconque ségrégation – séparation imposée, de droit ou de fait, d’un groupe social d’avec les autres – dans quelques transports en commun que ce soit ?
T’as qu’à croire !
En France, une jeune femme de 26 ans, de nationalité brésilienne, ayant été victime d’une tentative de viol sur le RER C dans le Val-de-Marne fin novembre, une certaine Marie K., usagère régulière, elle, du RER D, a lancé une pétition pour que des wagons soient à l’avenir réservés aux femmes et aux enfants dans les RER et Transiliens.
Une pétition qui « cartonne » selon le site actuParis (11 000 signataires au 1er novembre) qui nous rappelle que « l’idée n’est pas nouvelle et remonte même à la naissance des réseaux de métros et trains urbains, fin XIXe et début XXe siècle. Aujourd’hui, de nombreuses villes et pays à travers le monde ont déjà mis en place des espaces réservés aux femmes dans les métros ainsi que les trains, qu’ils soient métropolitains comme les RER et Transilien en Île-de-France ou interurbains comme les TGV et TER : c’est le cas de plusieurs régions indiennes depuis les années 1950, de plusieurs agglomérations japonaises depuis le début des années 2000, de Mexico depuis 2008 ou encore de la Malaisie depuis 2010. En Europe, l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Suisse propose des espaces réservés aux femmes dans les trains de nuit et/ou régionaux. »
La jeune femme brésilienne ou Marie K. pourraient-elle, l’une et/ou l’autre, connaître un jour la même célébrité que Rosa Parks ?
Toutefois, la perspective de wagons ainsi réservés aux femmes et aux enfants, accompagnées, comme le suggère cette pétition de « mettre en place une signalétique claire et visible pour identifier ces wagons » ne risque-t-elle pas de déclencher d’autres inévitables revendications de la part de tous ceux qui n’ont d’autres obsessions que de « dégenrer » tous azimuts ?
Car dans quels wagons seront autorisés « femmes à barbe » et « hommes en jupe », ces « non-binaires » en jargon de la bien-pensance, soit celles ou ceux qui « peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme “non-binaire” désigne donc toutes les possibilités en dehors d’une identité strictement féminine ou masculine », selon le site questionsexualite.fr.
That is the question, comme qui dirait.
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Philippe Randa,
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Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna, L'Æncre, Dutan et Atelier Fol'Fer) et auteur de plus d’une centaine de livres. Il a été sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés où il a également co-animé pendant plusieurs années avec Roland Hélie l'émission « Synthèse ». Derniers livres publiés : "Verbatim d'un délire sanitaire" (avec Bernard Plouvier) aux éditions Dualpha et "Jean Picollec l'atypique" aux éditions Synthèse nationale.