26 juillet 2016

Ça se passe en Autriche et en Allemagne…

Par Euro Libertes

De notre correspondante Birgit Hammerstein.

Le FPÖ doute du scénario du « tueur isolé » sans lien avec l’IS : Heinz-Christian Strache critique les manœuvres dangereuses pour minimiser l’attentat de Munich…

Les dirigeants du FPÖ communiquent sur les médias sociaux leur doute dans les explications officielles données par les autorités allemandes qui voient dans cette tuerie un acte isolé sans rapprochement avec l’État islamique.

Le secrétaire général du FPÖ, Harald Vilimsky, doute de la version des enquêteurs allemands pour lesquels il s’agit d’un acte isolé.

« Un terroriste d’origine iranienne qui crie « Allahou akbar » et tue des enfants à Munich n’est alors pas un terroriste. On n’apprend jamais de nos erreurs » a twitté Vilimsky samedi dernier. Il se réfère à un reportage de CNN dans lequel un témoin certifie avoir entendu le terroriste hurler « Allahou akbar ».

Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, rapporte lui aussi le cri sur Facebook et critique le danger de la minimisation de cette attaque.

 

Les migrants… un poids pour l’économie allemande

Selon l’agence pour l’emploi allemande, le « Bundesagentur für Arbeit », le niveau de qualification des migrants est plus bien faible que ce qu’avait escompté Angela Merkel. Beaucoup de migrants ne peuvent accomplir que des travaux peu qualifiés : 75 % des migrants n’ont aucune qualification.

Loin d’être une chance, les migrants deviendraient un poids pour le système social allemand. D’après une estimation de l’agence de l’emploi allemande, peu d’entre eux ont une chance de trouver un travail. L’explication principale est dans un niveau de qualification bien plus faible qu’espéré d’après les informations recueillies par le quotidien Bild.

Si les dernières évaluations estiment à 297 000 le nombre de migrants en position de demandeur d’emploi, 74 % n’auraient aucune formation et seulement 25,8 % auraient l’équivalent du Baccalauréat. Toujours d’après ces évaluations, seulement 58 % de ces migrants inscrits en tant que demandeur d’emploi pourraient avoir une activité non qualifiée. Seulement 4 % d’entre eux pourraient avoir une activité spécialisée.

Le grand patronat allemand qui avait été en pointe pour soutenir les migrants, se montre peu enthousiaste pour les employer. Les 30 plus grandes entreprises du DAX ont rapporté au journal Frankfurter Allgemeine Zeitung qu’elles avaient embauché à peine plus de 80 migrants, dont 50 à la « Deutsche Post », 28 chez Continental, 2 dans le groupe pharmaceutique Merk, deux chez SAP, et un dans le groupe cosmétique Beiersdorf.

Refugies entreprises DAX

Le nombre des migrants en formation n’est guère plus glorieux. Thyssenkrupp a pris 30 migrants en formation, suivi par SAP avec 14. Dernièrement, des stages ont été offerts par la « Deutsche Post » à 150 stagiaires pour une durée limitée, avec une cible de 1000 à terme.

Les compétences linguistiques sont le plus grand obstacle à l’emploi des migrants. Seule une minorité d’entre eux connaît les rudiments de la langue allemande. Donner une chance aux étrangers coûte cher aux entreprises : par exemple, Beiersdorf met à disposition de chaque stagiaire un mentor pour l’accompagner dans son intégration au sein de l’entreprise. De plus, chaque réfugié est suivi par les services du personnel et de « Corporate Social Responsibility ».

Les grandes entreprises n’apprécient guère les conséquences financières d’une immigration qu’elles continuent pourtant à soutenir sans réserve.

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Philippe Randa,
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