Agnès Saal ou l’indélicate recasée
Agnès Saal est cette présidente de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) qui dépensa aux frais du contribuable 40 915 euros de frais de taxi en dix mois (6 700 par son fils)… alors qu’elle avait clamé haut et fort, lors de sa prise de fonction, qu’elle entendait avoir une gestion « janséniste » (tout comme Jérôme Cahuzac qui osa vilipender les fraudeurs fiscaux lorsqu’il fut nommé Ministre du Budget).
Poursuivie pour « détournement de fonds publics », l’indélicate fut finalement condamnée à plusieurs amendes et à trois mois de prison avec sursis. Surtout, elle fut exclue temporairement de la fonction publique, sanction assortie d’un sursis de dix-huit mois.
Ce lundi 4 juillet, elle était donc « en droit » de revenir au Ministère de la culture. Et elle ne s’en gêna nullement ; désormais rattachée au secrétariat général du ministère, sa mission y sera de piloter la démarche de labellisation « égalité professionnelle » et « diversité » du ministère.
Autrefois, la Justice refusait de faire de distinction entre les différentes gravités d’un larcin et avait la main parfois excessivement lourde : Victor Hugo a immortalisé la chose avec son personnage de Jean Valjean, condamné à cinq ans de bagne pour avoir volé un pain afin de nourrir sa famille.
De nos jours, constatons que ce n’est plus le cas – ce qu’on peut légitimement apprécier sans être forcément accusé de laxisme – mais la société n’est-elle pas toutefois tombée dans le travers contraire – et guère plus admissible – avec le cas Agnès Saal ?
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