80 km/h contre la France des périphéries
Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont-ils seulement songé que la réduction de la vitesse sur les départementales frappe principalement cette France des périphéries dont ils ignorent superbement l’existence ? Cette France des périphéries majoritaire, mais divisée électoralement en deux populismes, ce qui a assuré le succès de l’oligarque Macron.
Qu’importe en effet à un parisien ou un habitant des grandes villes cette réduction de la vitesse alors même que, dans les bourgs, les petites villes, dont les centres se désertifient, la population pour le travail, et toute la vie sociale, doit emprunter ces mêmes routes. Il s’agit en l’occurrence d’un nième traquenard fiscal transformant les gendarmes en collecteurs d’impôts à titre supplétif pendant que racailles et migrants illégaux mineurs ou non vaquent à leurs « occupations » au double sens du mot.
Un rapport d’étude sur la vitesse à 80 km/h sur les départementales a été fait à titre expérimental. Même le président du Sénat s’est ému qu’il ne soit pas publié… A-t-il compris qu’il vit en république bananière ? Et la contradiction est flagrante avec le discours officiel sur les déserts médicaux ; on fait semblant de s’en plaindre, mais on oublie que pour trouver un médecin ou une pharmacie il faut emprunter… une route départementale !
Non décidément, dans cette affaire où la morale a bon dos – épargner des vies, nous martèle-t-on – l’hypocrisie est reine : l’alcool, le cannabis, l’absence de civisme, ceux qui roulent sans permis et sans assurance sont exactement comme Macron : ils n’ont que faire des routes départementales et la vitesse à 80 km/heure ne changera rien à leurs comportements déviants.
Quant au contrôle technique obligatoire, il se durcit et son coût augmente en 2018 ; devinez qui sera pénalisé ? Ceux qui entretiennent une voiture, certes ancienne, pour se déplacer sur… les routes départementales !
La vérité tient en ceci, qu’impuissant sur les grandes décisions (le déficit et la dette publique, le commerce extérieur et le chômage sans compter le problème migratoire), le Pouvoir accentue la répression sur ceux qui l’acceptent et courbent l’échine (quousque tandem ?)… Sur les Français solvables, avec une législation sur les prétendues fausses nouvelles, par des atteintes à nos libertés et à notre patrimoine tant il est vrai qu’aujourd’hui les rigueurs de la loi ne s’appliquent qu’à ceux qui la respectent.
Il y a bien la solution Jean Yanne : n’aller jamais sur les routes départementales !
Ce sketch des années soixante illustre bien cet esprit frondeur des Français aujourd’hui perdu sous la pression du politiquement correct et, il faut bien le dire, l’arsenal des lois « comportementales » qui prétendent vous juger sur vos intentions et vos « péchés » contre la loi « républicaine ».
À cette aune, l’auteur de ces lignes reconnaît qu’il est un grand, très grand pécheur. Et si d’aventure il était pris à 84 km/h au lieu de 80, il aura droit à la leçon de morale à deux sous de l’administration d’État qui lui dira qu’il est un méchant conducteur…
Or, en 40 ans de permis, pas un seul accident : le secteur privé lui dit au contraire qu’il est un bon conducteur (50 % de bonus) cherchez l’erreur !
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