8 août 2021

Didier Raoult et le Vicks. Comment le journal 20 minutes désinforme

Par article conseillé par EuroLibertés

par Michel Piccand.

Jusqu’à quand laisserons-nous la presse de ce pays raconter n’importe quoi et désinformer délibérément les citoyens ? Il y en a assez, cela suffit !

Le journal 20 minutes, propriété du groupe Tamedia/TX, après nous avoir massivement désinformé durant des années sur l’ancien président Trump et sur les tricheries électorales de la dernière élection américaine, vient ce jour de totalement désinformer la population sur les propos du professeur Didier Raoult, médecin et biologiste, directeur du l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille.

On vous laisse comparer ce que raconte le journal 20 minutes et ce qu’a réellement dit le professeur Raoult. C’est inacceptable. C’est odieux. Le procédé est le même que celui qui fut utilisé pour faire croire faussement que Trump avait recommandé d’avaler ou d’injecter de l’eau de Javel. De tels articles sont des torchons qu’il faut jeter aux ordures.

L’article rajoute : « Il s’était fait plutôt discret depuis l’échec de son combat pour la chloroquine, censée représenter le remède miracle contre le Covid-19. Le célèbre professeur français Didier Raoult continue néanmoins de poster des vidéos d’actualité sur sa chaîne YouTube.

Dans sa dernière publication, le savant évoque un nouveau moyen de prévenir l’apparition de la maladie: le Vicks Vaporub. Ce traitement d’appoint utilisé pour lutter contre les affections respiratoires banales (rhumes, toux, bronchites simples), aurait, d’après le scientifique marseillais, des vertus insoupçonnées contre le Covid-19. Didier Raoult assure qu’il n’a «pas de conflit d’intérêt» avec la marque. »

(…)

« La marque citée par le professeur Raoult s’est en tout cas montrée beaucoup plus sceptique, en rappelant les consignes d’utilisation du médicament, en contradiction avec les conseils du médecin français : «Comme mentionné sur l’étiquette, Vaporub ne doit être appliqué que sur la poitrine et la gorge pour soulager la toux, et sur les muscles et les articulations pour les courbatures. Il ne doit pas être utilisé sous ou dans le nez, dans la bouche ou ingéré». [1]

SAUF QUE LE PROFESSEUR RAOULT N’A JAMAIS DIT CE QUE PRETEND CE JOURNAL :

(Vidéo IHU Méditerranée-Infection 14:58)

« La médecine doit être faite par les médecins, la science par les scientifiques, et le conseil scientifique il ferait mieux de faire des projets scientifiques, utiles, je vais vous dire le projet scientifique le plus utile. Actuellement le nombre de molécules qui s’accumulent, qui ont une activité contre ce virus, qui ne coûtent rien, et qui sont anodines, est considérable. Qu’est-ce que l’on attend pour les tester ? Si vous n’aimez pas l’Hydroxychloroquine je m’en fiche, mais testez donc  l’Ivermectine, maintenant la Cyclosporine, il y a un réservoir de molécules. Est-ce que ? Je sais pas, la paraffine dans le nez ? Ou la vaseline dans le nez qu’on a dans certains produits ? Je sais pas quoi, le Vicks ? Ils me payent pas le Vicks, j’ai pas de conflit d’intérêts avec eux. Est-ce que ça évite ça, la contamination par le virus dans le nez ou non ? Qui le sait ça ? Mais il y a des choses, la pratique médicale, et l’effet d’une quantité de petites choses qui permettent d’éviter les choses. » [2]

Ainsi, contrairement à ce que prétend 20 Minutes, à aucun moment le professeur Raoult n’affirme que le produit Vicks « aurait des vertus insoupçonnées » ni même ne « conseille » l’usage de ce produit, il cite simplement à titre d’exemple et au hasard une marque d’usage courant et il pose des questions d’ordre général en précisant bien que personne n’en connaît les réponses (cf. Qui le sait ça ?)

Il y a un monde de différence entre une affirmation et une question. Celui qui affirme dit qu’il sait, celui qui pose une question dit qu’il ne sait pas. Et personne ne doute que les journalistes du 20 minutes ne sachent faire cette différence. Alors à quoi jouent-ils ?

Plus grave, l’article relève potentiellement du registre de la diffamation et de la calomnie. En effet, le journaliste indique que le professeur aurait conseillé d’utiliser du « Vaporub » dans le nez (voir le titre) à savoir une pommade de Vicks à usage exclusivement externe !  Or cette affirmation est une pure invention journalistique,  à aucun moment le professeur  ne donne un tel conseil ou ne cite même le Vaporub, un produit Vicks parmi d’autres d’une entreprise qui fabrique aussi des inhalateurs pour le nez et qui eux, précisément, contiennent des corps gras et des huiles essentielles. Ici le journaliste fabrique littéralement une fausse information.

Accuser un professeur de médecine d’avoir conseillé d’utiliser dans le nez un produit à usage exclusivement externe (et dangereux en usage interne), le Vaporub, et l’accuser faussement, pourrait bien mener le journaliste directement devant le tribunal, pour atteinte au crédit de ce médecin. La calomnie et la diffamation sont ici caractérisées. Ce procédé qui vise délibérément à discréditer est exactement le même que celui qui fut utilisé contre Trump avec l’eau de Javel. On déforme et manipule les propos pour faire dire à son auteur autre chose que ce qu’il a dit et puis on l’assassine et le jette en pâture sur la place publique. C’est tout simplement odieux. On comprend que l’article ne soit pas signé.

Gardez-vous d’être éminent et d’avoir une large audience et de dire des choses qui dérangent la pensée unique, car alors vous pourrez être sûrs de voir sortir toute une armada de ces odieux journalistes falsificateurs qui sans scrupules s’emploieront à mentir pour vous discréditer et mettre votre tête au pilori. Difficile d’imaginer plus abject.

Et le problème ici ce n’est même pas la déontologie inexistante de cette presse de caniveau, le problème c’est que les groupes de presse qui en sont les propriétaires reçoivent de plus en plus de subventions d’argent public, de notre argent. Au motif fallacieux – on le voit – qu’ils seraient essentiels pour notre démocratie.

Devant de telles manipulations de l’information, qui sont des procédés qui se répètent et sont devenus courants, la question qui désormais se pose est de savoir quand donc nous déposerons une pétition auprès du parlement ou du Conseil fédéral pour priver de subventions ces groupes de presse ? Quand donc nous inscrirons dans notre Constitution une disposition condamnant toute désinformation comme une atteinte à notre démocratie ?

Dans une démocratie la vérité est essentielle, sans vérité il n’y a pas de démocratie. Qui désinforme en est l’antithèse et l’ennemi. A ce degré l’impunité ne doit plus être permise.

P.S.

Un ouvrage traitant de la nécessité de renforcer notre Constitution est en préparation. Le droit de ne pas être désinformé doit devenir un droit fondamental. C’est la survie de notre démocratie qui est en jeu. Lorsque dans un pays la désinformation atteint un tel degré et que ceux qui la propagent reçoivent en plus des subventions, c’est que manifestement quelque chose dans le système ne fonctionne pas, que quelque chose dans le système est corrompu. Il faut y mettre fin.

Article paru sur le site LesObservateurs.ch.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :