Les Frères musulmans
Les Frères musulmans furent créés en 1928 par Hassan al-Banna, un égyptien né en 1906 dans une famille musulmane. Attiré par la charia, il prêche le Jihad et lance une vague de haine contre l’ennemi absolu : l’Occident.
Son allié le plus actif fut le mufti de Jérusalem qui de 1941 à 1945 collabore avec le IIIe Reich, participant à la création d’une unité de 20 000 musulmans mise à disposition des pays de l’Axe.
Les Frères musulmans jouent un rôle important dans la guerre déclenchée en 1948 contre l’État d’Israël, Hassan al-Banna affirmant que la Palestine est une « terre d’islam » et Jérusalem la deuxième ville sainte de l’islam (selon le principe islamique par lequel Dieu est censé annuler les révélations antérieures, judaïsme et christianisme).
Dès 1940, ils ont un rôle très actif dans la bande de Gaza encadrant notamment les huit camps de réfugiés palestiniens. En 1987, un dirigeant des Frères musulmans, Ahmed Yassine, fonde le Hamas pour prendre en partie le relais en ce qui concerne la Palestine, mais les Frères musulmans demeurent aux commandes.
Il faudrait aussi évoquer l’OLP de Yasser Arafat et sa négociation avec le ministre israëlien Yitzhak Rabbin ayant débouché en 1993 sur les Accords d’Oslo et la reconnaissance de « L’autorité palestinienne » qui obtient notamment un siège d’observateur à l’ONU, occupé aujourd’hui par Marmout Abbas).
Alexandre del Valle (Valeurs Actuelles 28 mai 2025) indique : « La stratégie de conquête des Frères musulmans, orchestrée depuis bientôt un siècle, prospère aujourd’hui avec la complaisance des élites politiques européennes. »
« Les écrits des figures des Frères musulmans incitent à la violence, à l’intolérance et au fanatisme : les 50 propositions de Hassan al-Banna décrivent un plan suprémaciste d’embrigadement-contrôle total des individus par la police des mœurs, l’enregimentement de la société par les milices et elles visent le règne de la charia sur toute la terre, ce qui correspond au rétablissement du califat. Al-Banna insiste par ailleurs sur le rôle fondamental du “martyr” dans le djihad. »
« Autre figure du mouvement, Sayyid Qutd, justifie la violence pour instaurer un ordre islamique. »
« On peut citer aussi Youssef Nada, patron de la banque des Frères, basée à Lugano (Suisse) auteur d’un plan de conquête de l’Europe. »
« Said Ramadan, le gendre Al-Banna et père de Hani et Tariq Ramadan qui appelaient à la lutte contre les juifs et soutenaient les terroristes. »
« La confrérie des Frères musulmans est soutenue par le Qatar, la Turquie, le Koweit, le Pakistan et la Malaisie. »
Florence Bergeaud-Blackler (Valeurs Actuelles, 5 mars 2025) a enquêté durant ses études sur les mosquées ; un discours retient son attention : « Les Occidentaux n’ont pas de but, pas de sens. Nous avons Dieu et il nous a donné toutes les réponses. »
Le milieu universitaire lui reproche alors de faire le jeu du Front national !
La stratégie frériste : « Tout est fait pour plaire à Allah et séparer les musulmans des autres : la prière, la nourriture, les vêtements… rien n’est laissé au hasard », « Le halal n’est pas une question alimentaire, c’est un mode de vie qui définit la place de chacun dans la société. La mise en place d’un système de séparation entre nous et eux. »
Au-delà de la violence des attentats, il y a un manque de réaction de la communauté musulmane : « Les responsables se sont laissés entraîner par la dynamique frériste et ne peuvent plus formuler de désaccord, car ce serait la désaffiliation et le déshonneur. »
« Le frérisme est bien plus malin que le terrorisme, il s’installe doucement et modifie les mentalités sans qu’on s’en rende compte ».
Pour Florence Bergeaud-Blackler (Le Figaro, 18 avril 2025), l’Union européenne subventionne à hauteur de 10 millions d’€ un programme de recherche qui vise à explorer l’influence du Coran sur la culture et la religion en Europe au cours du dernier millénaire. Un projet dont les ressorts sont plus militants que scientifiques et qui pourrait servir la rhétorique des Frères musulmans.
Alexandre del Valle : docteur en histoire contemporaine et spécialiste des questions de sécurité internationale a publié en 2019 avec
Emmanuel Razavi : « LE PROJET, la stratégie de conquête et d’infiltration des frères musulmans en France et dans le monde », éditions L’Artilleur. Razavi a enquêté notamment en Égypte, au Liban, au Quatar.
Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue au CNRS et essayiste a publié en 2023 chez Odile Jacob Le Frérisme et ses réseaux. Elle est depuis sous protection policière.
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