Un nouveau souffle conservateur au Canada
L’arrivée de l’animateur Éric Duhaime à la tête du Parti conservateur du Québec pourrait mettre celui-ci sur la carte.
C’est sans surprise que le 17 avril l’animateur de radio et chroniqueur Éric Duhaime gagna la course à la chefferie du Parti conservateur du Québec. Mais la surprise est le nombre de votes obtenus, soit 95 %. C’est un véritable couronnement pour le quinquagénaire qui s’opposait à Daniel Brisson.
Le Parti conservateur du Québec reste toutefois un petit joueur : parti marginal créé relativement récemment, il n’a aucune attache avec le Parti conservateur du Canada, malgré leur nom commun et des programmes offrant de nombreuses similitudes, ni avec les formations du passé, notamment le Parti conservateur du Québec qui devint l’Union nationale sous la gouverne de Maurice Duplessis dans l’avant-guerre.
Créé en 2009, le parti n’a jamais remporté un siège et jusqu’alors se cantonnait à une critique de la fiscalité et des dépenses étatiques, le très peu charismatique chef Adrien Pouliot ayant une vision purement économique de la chose. Aucunement conservateur au niveau social – si on fait exception de quelques commentaires qui sonnaient faux au niveau des armes à feu et des libertés – le parti tentait maladroitement de racoler les petits entrepreneurs, pourtant plus intéressés à appuyer des partis potentiellement gagnants par calcul clientéliste.
Les choses pourraient changer avec l’arrivée de Duhaime. Dynamique et connaissant le monde des médias comme sa poche, il bénéficie d’un auditoire acquis à ses idées. Du fait de son implication dans la course à la chefferie, le parti compte désormais 14 000 membres, ce qui est impressionnant ; les partis représentés au Parlement oscillent entre 10 000 et 35 000 membres.
Ce qui change aussi, c’est que Duhaime, pourtant un ancien libertarien, épouse le populisme et ce sur de nombreux points. Il n’hésite pas à aller à contre-courant et recherche le débat, la controverse pendant que les politiciens « du système » tentent d’obtenir des consensus. Il s’est positionné contre les mesures sanitaires, s’impliquant même sur le terrain pour cette cause, contre le pouvoir des syndicats, contre le communautarisme LGBT (lui qui est lui-même homosexuel) mais aussi en faveur d’une identité forte. Sur cette question, il se rapproche d’un Éric Zemmour. Le parallèle entre les deux hommes, aussi imparfait soit-il, ne s’arrête pas à cette seule question.
Il est donc à prévoir que Duhaime réussisse à dynamiser ce parti et peut-être même à en faire une formation politique crédible, ce qui serait heureux. En ce moment, alors que la Coalition avenir Québec occupait le centre de l’échiquier sans aucune concurrence à sa droite, elle doit faire face à un Parti québécois qui n’a pas peur de parler d’identité et qui rejette le modèle woke et un Parti conservateur qui compte occuper le créneau « populiste » en ralliant mécontents, droite conservatrice et libertariens.
On peut se réjouir de ces nouvelles offres politiques, mais il y a un danger qui nous guette à l’horizon : le Parti libéral, ultra-minoritaire chez les « de souche », pourrait profiter de la division du vote québécois pour passer, avec comme seul appui les « communautés ethniques » pour employer le terme administratif.
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