10 mars 2022

Trudeau et le Grand remplacement

Par Rémi Tremblay

Les camionneurs canadiens mènent la vie dure à Justin Trudeau avec l’occupation d’Ottawa, malgré les mâles déclarations du Premier ministre qui les exhorte à quitter la ville. Il s’était littéralement caché pendant des jours suite à l’arrivée des « convois de la liberté » dans la capitale, espérant que quelqu’un parviendrait à les déloger, mais ce fut peine perdue. Personne n’enleva cette épine du pied du courageux Premier ministre qui visiblement n’a pas l’étoffe du père, lui qui souriait narquoisement face aux émeutiers nationalistes à Montréal.

Puis, la crise qu’il alimenta par sa couardise et ses déclarations viriles finit par le rattraper : même l’Oncle Sam l’exhorte désormais à réagir.

Mais Trudeau a certaines autres raisons de se réjouir.

Cette fronde du Canada périphérique, celui des plaines de l’Ouest et des pêcheries de l’Est, est probablement le chant du cygne de ce peuple qui ne sera bientôt plus qu’une minorité parmi tant d’autres au sein de la « mosaïque canadienne ».

Pendant qu’il était terré, Trudeau a dû déboucher le champagne lorsqu’il apprit que depuis son arrivée au pouvoir en 2016, le Canada est le pays du G7 ayant connu la hausse la plus élevée de sa population.

La croissance du Canada pendant son règne s’élève à 5,2 %, soit 1,8 million d’individus de plus depuis 2016. Et comme il fallait s’y attendre, c’est l’immigration qui est la cause de cet accroissement ; le taux de natalité ayant atteint son plus bas niveau depuis 15 ans. Ainsi, quatre cinquièmes de cette augmentation sont directement liés à l’immigration.

C’est ce que certains appellent le Grand remplacement.

Au niveau économique, politique, environnemental, social et même sanitaire, Trudeau a accumulé les bourdes depuis son élection en 2016. Si la première année, on pouvait parler de faux pas à répétition, la mauvaise gestion est devenue systémique : il ne parvient pas à toucher un dossier sans faire des dégâts colossaux. La seule partie de son programme qui continue d’avancer selon le plan établi : l’accroissement perpétuel de l’immigration pour faire du Canada son utopie rêvée d’État « post-national ».

Pierre Eliot Trudeau fut probablement et objectivement le Premier ministre canadien le plus honni de l’histoire. Son bilan politique est assez majeur, quoi qu’on en dise : légalisation de l’avortement, de l’homosexualité, abandon de la peine de mort, rapatriement de la Constitution, imposition du bilinguisme et du multiculturalisme, etc.. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ce qui est mon cas, force est de constater qu’il laissa un legs majeur à la postérité.

Avec un peu de recul, on comprend que ce ne sera pas le cas de son fils qui n’a rien réalisé d’important depuis son arrivée en poste. Même ses célébrations du 150e anniversaire de la Confédération en 2017 ont été un flop ; on se souvient davantage des célébrations de 1967 que de celles organisées par Trudeau fils. On gardera le souvenir d’un homme faible qui s’excusait de tout et de rien, et sa pantalonnade d’Ottawa risque de marquer les esprits encore longtemps. Toutefois, les changements qu’il a engendrés sont plus profonds que ceux mis en mouvement par son père : senior a changé le paysage politique et juridique du Canada de façon durable ; junior a changé le peuple de façon irrémédiable.

En effet, en augmentant envers et contre tous l’immigration, dont le qualificatif « de masse » semble aujourd’hui un euphémisme, Trudeau est en train d’opérer un réel changement de peuple, ce qui aura un impact majeur sur les siècles à venir. Depuis le 19e siècle, le Canada a connu différentes formes de gouvernement, ce qui n’a pas affecté l’ADN national, mais aucun peuple ne peut se remettre d’un changement de population comme celui orchestré par Trudeau fils.

Rémy Tremblay vient de publier aux éditions Dualpha Plongée dans l’enfer carcéral américain, 156 pages, 23 euros :

Ségrégation… Gangs… Violence… Frustration… Ils livrent leur quotidien et leurs réflexions sur cet univers fermé.
L’univers carcéral fascine. C’est là où personne ne veut se retrouver, et pourtant, il exerce un certain attrait, ce qui explique le nombre incroyable de films, émissions et documentaires sur le sujet. Pour éviter les jugements à l’emporte-pièce et déboulonner les mythes sur ce monde que la grande majorité ne connaîtront que de l’extérieur, Rémi Tremblay a interrogé quatre prisonniers, détenus dans les prisons les plus violentes des États-Unis.

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