« Je te déteste, moi non plus »
À droite, après leur bérézina présidentielle et dérouillée législative, les Républicains s’offrent pas moins de 5 universités d’été ; une pour chacune de leurs tendances à couteaux tirés : Sarkozystes au Touquet, Juppéistes à Arcachon, Fillonistes à La Baule, Wauquiezistes à Lyon et « Constructifs » sans doute à Nice selon les rumeurs…
Au Front national, pas d’universités d’été, mais des vacances pour tous, un peu gâchées néanmoins par les déclarations du Maire de Béziers Robert Ménard qui tacle son actuelle direction avec des questions de stratégies que tout le monde se poserait, mais que lui seul aurait le courage de poser sur la place publique ; les intéressées ont sûrement appréciés.
À gauche, ce week-end, «Ô Staline, je ne vois pas venir Trotsky… », a pleurniché Paul Laurent, secrétaire des derniers nostalgiques de la faucille et du marteau : Jean-Luc Mélenchon n’a effectivement envoyé aucun représentant de La France Insoumise à Angers où près d’un millier (encore !) de rougeauds camarades déploraient que Le Grand Soir tarde toujours à survenir…
Quant à Benoit Hamon, tout nouveau leader maximo du Mouvement du 1er juillet, il tiendra les 9 et 10 septembre prochain un « séminaire de direction » : bonne occasion pour les éclopés la Belle Alliance populaire de venir lui demander où sont passés les 15,2 millions d’euros qu’a coûté son naufrage électoral d’avril dernier ; et de lui rappeler l’ardoise de 200 000 euros que ses équipes ont contracté auprès d’Europe-Écologie-Les-Verts : « Ce n’est pas une question financière, juste un truc politique pour nous emmerder ! », d’après Régis Juanico, mandataire financier de Benoît Hamon. On veut bien le croire.
Si l’union fait la force, l’avenir de l’homo politicus d’opposition au nouveau locataire de l’Élysée semble quelque peu contrarié en cette fin d’été.
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Philippe Randa,
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