Salut le guet-apens !
Le maire de Béziers Robert Ménard était l’invité de Salut les Terriens, émission animée par Thierry Ardisson… Il fut immédiatement l’objet d’attaques haineuses et quitta le plateau quand on le compara à « Adolf » en lui prédisant la même renommée…
Thierry Ardisson voulut le rattraper, mais en vain, et se vengea en le traitant de « grosse tête de con » sur son téléphone… Message rendu public par l’intéressé qui tweeta : « toujours aussi classe, @T_Ardisson. »
La réaction furieuse de l’animateur est étonnante : il s’attendait donc à ce que son invité subisse son lynchage sans broncher, dans le seul espoir sans doute qu’on veuille bien dire deux mots de son dernier livre (Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir, Éditions Pierre Guillaume de Roux) et qu’il soit prêt pour cela à avaler tous les crachats…
La présence de Robert Ménard à une telle émission est tout aussi étonnante, lui qui connaît pourtant les médias, ayant été secrétaire général, 23 ans durant, de Reporters sans frontières qu’il avait co-fondé) : à nouveau, comme pour son Rendez-vous de Béziers des droites au printemps dernier dont l’échec était prévisible, peut-on envisager une telle naïveté ? Ou fut-il trahi par quelqu’un à qui il accordait quelque confiance, oubliant qu’on ne se maintient pas dans les médias mainstream sans donner régulièrement des gages de soumission à la bien-pensance… Thierry Ardisson comme tant d’autres, même si plus talentueux, ne peux s’en dispenser. Un seul Éric Zemmour est toléré et encore, peut-être simplement pour donner le change.
Plus intéressant dans l’émission fut sans doute le constat rendu public qu’une majorité de Français se détourne désormais des médias traditionnels, jugeant leurs journalistes malhonnêtes, si ce n’est incompétents, l’un n’empêchant pas l’autre… pour trouver informations et surtout réinformation dans les médias alternatifs dont le succès est grandissant : Boulevard voltaire (site créé par Robert Ménard), groupe Libertés (TVLibertés, Radio Libertés, Eurolibertés), Présent bien sûr et tant d’autres encore que la longueur de cet article ne permet pas de citer…
S’il fut une époque où être reçu sur les plateaux de la télévision française était nécessaire (telle la fameuse – et honnête – Heure de Vérités en 1984 qui servit, incontestablement, de tremplin à Jean-Marie Le Pen), c’en est fini aujourd’hui. Cela se passe ailleurs. Ne leur en déplaise !
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Philippe Randa,
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